- « Extraterrestres/ la nuit où 21 ovnis ont envahi l’espace aérien brésilien il y a plus de trois décennies :
0.1/ Observations faites par un large public diversifié
Ce lundi soir-là, 21 objets volants non identifiés, dont certains mesuraient jusqu’à 100 mètres de diamètre, ont été aperçus par des dizaines de témoins, civils et militaires, dans quatre États : Sao Paulo, Rio de Janeiro, Minas Gerais et Goiás. Rien que dans l’intérieur de l’État de Sao Paulo, des observations ont été enregistrées à Caçapava, Taubaté et Mogi das Cruzes. À Guaratinguetá, également dans l’État de São Paulo, l’observation était collective, selon l’ufologue Edison Boaventura Júnior, président du Groupe ufologique de Guarujá (GUG). “Vers 20 heures, environ deux mille soldats, dont des cadets et des officiers, de l’École des spécialistes de l’aéronautique (EEAR), ont été témoins du phénomène, à l’œil nu ou avec des jumelles”, précise-t-il. Les OVNIs, acronyme utilisé pour désigner les “objets volants non identifiés”, ont été détectés par les radars du Centre intégré de défense aérienne et de contrôle du trafic aérien (Cindacta). Ce qui signifie, en d’autres termes, que ces objets étaient solides.
0.2/ Vaisseau-mère de la flotte, mesurait 11 kilomètres de long
Lorsque les avions ont tenté d’approcher les cibles, ils ont disparu de la vue des militaires et des écrans radar. Et après un certain temps, ils sont réapparus ailleurs. “Tout cela était très curieux et inhabituel. De la taille des objets – le plus grand d’entre eux, probablement le vaisseau-mère de la flotte, mesurait 11 kilomètres de long – à leur technologie, qui était largement supérieure à la nôtre”, analyse le journaliste et ufologue Ademar José. Gevaerd, rédacteur en chef du magazine UFO. “A aucun moment ils n’ont essayé de nous attaquer. Ils ont joué au “chat et à la souris” avec nous”, a-t-il ajouté.
0.3/ Avion inconnus volant à Mach 15, l’équivalent de 18 375 km/h
Alors qu’il se trouve à neuf kilomètres de la cible, l’impensable se produit : l’avion accélère brutalement. Selon les calculs du pilote, il a atteint l’incroyable (11 000 mph). “S’il existe un avion capable d’atteindre cette vitesse, je ne le connais pas”, explique le capitaine Viriato dans une interview accordée au programme Globo Repórter de TV Globo en 1993. À titre de comparaison, l’avion le plus rapide de l’histoire est le North American X-15. Il a atteint sa vitesse maximale de 7 274 km/h en octobre 1967. “A ce jour, nous ne savons pas qui ils étaient, d’où ils venaient ou ce qu’ils voulaient. Mais nous savons qu’en plus d’être réels, ces avions étaient contrôlés par une sorte d’intelligence”, observe l’ufologue Thiago Luiz Ticchetti, président de la Commission brésilienne des ufologues (CBU).
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1 – Espace/ Ovnis : des témoignages pris au sérieux (Natacha Scheidhauer)
Depuis près de 50 ans, un service de l’Agence spatiale française recueille les témoignages de phénomènes aériens inexpliqués et mène l’enquête. « Je t’assure, c’était rond, brillant et ça volait bien plus vite qu’un avion ! » Voilà le genre d’affirmation qui peut facilement vous faire passer pour une personne illuminée. Déclarer avoir vu un ovni, c’est souvent déclencher des rires gênés ou des blagues sur les petits êtres verts. Mais les choses changent peu à peu.
À commencer par la déclassification inédite, en 2020, d’enregistrements militaires d’objets volants non identifiés (ovnis) par le Département de la défense des États-Unis, plutôt discret habituellement. Initialement diffusées sur les réseaux sociaux, ces vidéos montrant des pilotes stupéfaits par un ballet d’ovnis suscitaient les hypothèses les plus folles. À tel point que le Pentagone a décidé de jouer la carte de la transparence en publiant officiellement les fichiers. Le but ? « Dissiper toute idée fausse du public sur la véracité ou non des images qui ont été propagées », selon un communiqué officiel.
Dans la foulée, l’« All-domain Anomaly Resolution Office » (AARO) ou « Bureau de résolution des anomalies pour tous les domaines » était créé en 2022, tandis que la NASA entrait à son tour dans la danse. Une commission de spécialistes avait en effet jugé pertinent d’examiner les ovnis d’un point de vue scientifique, en utilisant notamment le savoir-faire de l’agence spatiale. Objectif annoncé : travailler à mieux comprendre ces phénomènes « de manière transparente au bénéfice de l’humanité ».
- Expliquer le surprenant
Si la démarche des autorités américaines est récente, il existe en France un organisme unique en son genre qui a pris près de 50 ans d’avance. Situé à Toulouse, le Groupe d’études et d’informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés (GEIPAN) enquête sur les ovnis depuis sa création, en 1977. « Nous avons un statut unique au monde, explique son directeur, Frédéric Courtade. Nous ne sommes ni une association ni une entité militaire, mais un service intégré au Centre national d’études spatiales [CNES], l’agence spatiale française. »
Source : www.quebecscience.qc.ca/ 01-07-2024
https://www.quebecscience.qc.ca/espace/ovnis-temoignages-serieux/
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2 – Une méthodologie de classification consolidée sur des décennies
La classification du GEIPAN (A/B/C/D1/D2) a été refondée en 2008. Elle s’appuie sur l’évaluation de deux notions : l’étrangeté et la consistance.
Elle nécessite :
- La recherche des hypothèses pouvant expliquer l’observation dans toute son étrangeté (telle que perçue par le témoin) et l’évaluation de leur probabilité. Une hypothèse est basée sur un ou plusieurs phénomènes connus de naturels (ex : astre, nuage) ou artificiels avec la prise en compte des facteurs humains (effet de perception, de faux souvenir…) ;
- L’évaluation de l’étrangeté (E entre 0 et 1) de l’observation. C’est la probabilité de la validité de l’hypothèse. Si l’étrangeté est supérieure à 0.5, le GEIPAN n’a pas d’explication.
- L’évaluation de la consistance de l’observation. Elle dépend de la quantité d’informations recueillies (nombre de témoignages, nombre et précision des réponses, photos…) et de leur fiabilité (cohérence, crédibilité, dépendance des témoins,).
Suite à quoi, il y a application d’un principe de base et de bon sens : plus l’étrangeté reste forte, plus la consistance de l’observation doit être forte pour pouvoir classer l’observation en A, B, D1, D2 sinon l’observation est déclarée non exploitable (Cas C) par manque de données fiables. Le classement final peut nécessiter la consultation d’experts. Les cas D1 et D2 sont classés suite à une enquête terrain avec rencontre du ou des témoins. La classification peut être reprise à tout moment suite à des éléments nouveaux ou dans le cas de revisite des anciens cas D.
Le GEIPAN en chiffre
Depuis 40 ans, le GEIPAN a analysé plus de 9 724 témoignages représentant environ 5 300 cas d’observations qui dans 10% des cas ont fait objet d’enquêtes terrain. 63,2 % des cas sont classés A ou B et expliqués par des méprises ou des erreurs de perception. 33,4 % des observations sont inexploitables. 3,4 % environ des observations restent inexpliquées (CAS D).
Le nombre des cas D a baissé depuis que le GEIPAN a entrepris une revisite des cas anciens. En effet l’accumulation d’expérience du GEIPAN, les nouvelles connaissances et les nouveaux moyens peuvent permettent de trouver des explications. Au total le GEIPAN reçoit plus de 1000 contacts par an : plus des deux-tiers sont traités par réponse immédiate ou redirection vers d’autres organismes. Environ 150 à 200 donnent lieu à une enquête qui se termine par une publication sur le site du GEIPAN (www.geipan.fr ) des documents de témoignage et des conclusions d’enquête tout en préservant l’anonymat des témoins.
Que penser des cas inexpliqués, pourquoi autant ?
. Les limites de l’enquêteur ?
Les difficultés d’un enquêteur face à un cas d’observation sont multiples : il peut mal recenser et hiérarchiser les hypothèses, ne pas assez interagir avec d’autres enquêteurs ayant d’autres expériences, ne pas faire appel au bon expert. Il peut surtout ne pas réussir à collecter auprès du témoin l’élément-clef qui peut expliquer ce qui résiste à une hypothèse. Un manque d’écoute ou d’accompagnement, une question trop fermée ou posée au mauvais moment peuvent clore à jamais la possibilité d’explication.
. Manque de moyens d’investigation ?
Bien sûr, ceux du GEIPAN sont limités. Une enquête peut nécessiter 250 heures et cela ne peut que rester exceptionnel. Les cas anciens ne disposaient pas des outils numériques puissants grâce auxquels il est parfois possible de les expliquer aujourd’hui.
. Canulars ?
C’est rare (<1%) et le GEIPAN sait les détecter (mais on ne dit jamais comment).
. Mythomanes ?
On peut également les détecter grâce au support des experts psychologues.
. Hallucination ?
Quelque fois, c’est évident, mais cela peut être plus difficile à détecter. L’hallucination n’est pas toujours pathologique et peut venir d’un témoin dont le comportement et les déclarations n’évoquent rien en dehors de l’étrangeté de son observation. Seul l’avis d’un ou plusieurs experts psychologues peut orienter. Ces derniers travaillent à partir de l’enregistrement audio effectué lors de l’entretien cognitif (autorisé par le témoin) ou sur place en rencontrant le témoin.
. Phénomènes naturels inconnus ?
Certains phénomènes bénéficient des progrès de la science (exemple foudre en boule, autocinétique). Le progrès résulte aussi de l’expérience accumulée : des cas d’observations expliqués (bénéficiant de preuve) ont permis de caractériser des phénomènes qui rendaient ces cas étranges. Ils sont aujourd’hui plus facilement reconnus pour expliquer de nouveaux cas comme des cas anciens alors inexpliqués (ex : effets des animations lumineuses dans le ciel, configurations d’oiseaux, erreurs de perceptions dans des contextes types, etc.).
. Véhicules spatiaux d’origine inconnue ?
Bien sûr, rien n’est exclu même si rien de tel n’a été prouvé dans l’expérience GEIPAN en 40 ans.
. Et les extraterrestres ?
Nombreux sont ceux qui s’attendent à ce que le GEIPAN en parle. Mais le GEIPAN n’a trouvé aucune preuve de leur présence ! Pour autant le GEIPAN ne formule aucun avis. Une absence de preuve ne peut être une preuve d’absence !
L’hypothèse extraterrestre accompagne en permanence le GEIPAN. Elle peut être sous-jacente dans l’émotion d’un témoin quand elle n’est pas suggérée voire martelée par ce dernier. Elle est la motivation première de beaucoup de journalistes qui aux détours de questions cherchent de quoi faire « l’accroche », si ce n’est le titre, de leur article. Le GEIPAN est aussi sous le feu des critiques de forums ou associations ufologiques qui défendent cette thèse.
La sœur jumelle de l’hypothèse extraterrestre est celle du complot. Elle accompagne tout autant la vie du GEIPAN, on entend souvent : « le GEIPAN est mis en place par le gouvernement pour cacher la réalité » ; « reçoit des ordres de la Défense », « dispose de coffres secrets » etc. Le GEIPAN doit savoir « gérer » ces thèses, comme il doit respecter le besoin de croire. Mais qu’est l’homme face à l’immensité de l’univers ?
Source : www.cnes-geipan.fr/ Accueil \ Le Geipan \ Classification
https://www.cnes-geipan.fr/fr/node/58787
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3 – Ovnis : les étranges dossiers du Geipan
Leur quotidien est passionnant, souvent étrange, quelque fois inquiétant. Dans de petits bureaux situés dans les locaux de la direction du CNES, Yvan Blanc et son équipe ne scrutent pas les étoiles mais tentent plutôt d’expliquer ce qui se passe parfois entre elles et… certains terriens. Phénomènes extraterrestres inexpliqués, ovnis, apparitions… dans les dossiers qui s’accumulent ici depuis plus de trente ans, on trouve de tout.
- 12 cas étranges par an
Mais alors, n’y a-t-il aucune trace de soucoupes volantes ou d’extraterrestres chez nous ? En vrai ingénieur, Yvan Blanc hoche la tête : « Tant qu’on ne l’a pas confirmé, mystère… » Malgré tout, le scientifique n’écarte aucune hypothèse. Comme il mesure l’impact psychologique de ces phénomènes sur les témoins convaincus de ce qu’ils ont vu. « Sur 800 témoignages par an, 21 % restent inexpliqués à ce jour. Toulouse est peu concernée. Moins que Paris ou Marseille, des zones plus denses. Mais le plus difficile pour nous reste lorsqu’un même phénomène est observé par différentes personnes qui ne se connaissent pas.
Nous en avons une douzaine par an, à caractère très étrange. Mais ici, on communique sur tout ! », confie Yvan Blanc. Puis il y a ces dossiers classés qu’un jour on ressort du passé. Comme ce dessin adressé par un habitant de Saint-Alban. C’était il y a trois ans, Yvan Blanc a décidé de rouvrir l’enquête. L’homme se rendait à son domicile avec un ami lorsqu’il a vu cette chose devant lui. Il l’a alors dessinée et adressée au Geipan. Comme un dessin d’enfant, un vaisseau coloré apparaît sur l’écran de l’ordinateur. Et si la vérité était vraiment ailleurs… ?
Source : www.ladepeche.fr/ 26/07/2024 mis à jour/
https://www.ladepeche.fr/article/2010/05/09/831982-ovnis-les-etranges-dossiers-du-geipan.html
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4 – 40 ans de phénomènes aérospatiaux non identifiés dans le Var : plongée dans les archives des enquêteurs
Depuis bientôt un demi-siècle, les experts du Groupe d’études et d’informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés (Geipan), enquêtent sur les signalements d’événements étranges. Avec une cinquantaine de cas, le Var fait partie des départements sur lesquels le Geipan s’est le plus penché.
Pour la première fois en plus de 50 ans, le Congrès américain a récemment évoqué les “phénomènes aériens non identifiés”, qui seraient de plus en plus fréquents. L’an dernier déjà, le renseignement américain avait déjà affirmé dans un rapport très attendu qu’il n’y avait pas de preuves d’existence des extraterrestres, tout en reconnaissant que des dizaines de phénomènes constatés par des pilotes militaires ne pouvaient pas être expliquées.
Source www.varmatin.com/ Pierre Peyret Publié le 31/05/2022/ Mis à jour le 31/05/2022
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5 – Extraterrestres : la nuit où 21 ovnis ont envahi l’espace aérien brésilien il y a plus de trois décennies
Lorsqu’il est arrivé au travail, le 19 mai 1986, à l’aéroport international Professor Urbano Ernesto Stumpf, à Sao José dos Campos, dans l’État de Sao Paulo au Brésil, le contrôleur aérien Sergio Mota da Silva n’imaginait pas que ce jour resterait dans l’histoire de l’ufologie comme “la nuit officielle des ovnis”. Ce lundi soir-là, 21 objets volants non identifiés, dont certains mesuraient jusqu’à 100 mètres de diamètre, ont été aperçus par des dizaines de témoins, civils et militaires, dans quatre États : Sao Paulo, Rio de Janeiro, Minas Gerais et Goiás. Rien que dans l’intérieur de l’État de Sao Paulo, des observations ont été enregistrées à Caçapava, Taubaté et Mogi das Cruzes.
À Guaratinguetá, également dans l’État de São Paulo, l’observation était collective, selon l’ufologue Edison Boaventura Júnior, président du Groupe ufologique de Guarujá (GUG). “Vers 20 heures, environ deux mille soldats, dont des cadets et des officiers, de l’École des spécialistes de l’aéronautique (EEAR), ont été témoins du phénomène, à l’œil nu ou avec des jumelles”, précise-t-il. Les OVNIs, acronyme utilisé pour désigner les “objets volants non identifiés”, ont été détectés par les radars du Centre intégré de défense aérienne et de contrôle du trafic aérien (Cindacta). Ce qui signifie, en d’autres termes, que ces objets étaient solides.
Le centre des opérations de défense aérienne (CODA) a déployé cinq avions de chasse de l’armée de l’air brésilienne (FAB) pour intercepter les envahisseurs présumés. Selon les pilotes, les points multicolores ont réussi, entre autres manœuvres, à flotter statiquement dans le ciel, à voler en zigzag, à tourner à angle droit, à changer de couleur, de trajectoire et d’altitude, et à atteindre des vitesses allant jusqu’à 15 fois la vitesse du son. “Le nombre d’objets vus cette nuit-là était bien supérieur à 21”, estime le contrôleur aérien Sergio da Silva Mota. “Parfois, les pilotes ont eu un contact visuel avec les objets, mais les radars n’ont rien enregistré. D’autres fois, les radars ont même détecté la présence d’objets, mais les pilotes ne pouvaient pas les voir. L’armée de l’air n’a pris en compte que les observations ayant fait l’objet d’une confirmation simultanée. Les autres ont été jetés”, dit-il.
À Sao José dos Campos, dans l’État de Sao Paulo, la “Nuit officielle des ovnis” a commencé vers 20 heures, lorsque le sergent Sergio Mota da Silva a commencé à gérer le décollage du vol 703 de la défunte compagnie Rio Sul, à destination de Rio de Janeiro. C’est alors qu’il a vu une étrange lumière, semblable à un phare, se dresser dans le ciel. Intrigué, il a appelé la tour de l’aéroport international de Guarulhos pour vérifier si un avion se dirigeait vers Sao José dos Campos. La réponse a été négative. Pendant qu’ils parlaient, l’objet a disparu et après un moment, il est réapparu avec une lueur encore plus intense. Sergio a sorti une paire de jumelles pour mieux voir. Elle était lumineuse et multicolore, se souvient-il. À un moment donné, le sergent a baissé les lumières de la piste de l’aéroport et les artefacts se sont rapprochés. Quand la luminosité a augmenté, ils se sont éloignés. “Je ne sais pas s’ils essayaient d’interagir avec moi. Ce que je sais, c’est qu’ils se sont comportés intelligemment”, observe-t-il.
Panique à bord
Au moins trois avions ont signalé des observations cette nuit-là. Le premier était un modèle Bandeirante, de la compagnie aérienne TAM, qui était en route de Londrina, dans l’état de Paraná, vers la ville de São Paulo. Le pilote a même informé le centre de contrôle régional de Brasilia (ACC-BS) qu’un avion s’approchait de lui, sur une trajectoire de collision apparente. Le second, de Transbrasil, a également détecté un OVNI au-dessus de la région d’Araxá, dans l’intérieur du Minas Gerais. Le vol était de Guarulhos à Brasilia. Le troisième et dernier était un bimoteur Xingu, préfixe PT-MBZ, revenant de Brasilia à Sao José dos Campos. À bord se trouvent le colonel Ozires Silva, qui revient d’une réunion avec le président de la République, José Sarney, et son copilote, Alcir Pereira da Silva.
A 21:04, Sergio a contacté le pilote du bimoteur et lui a demandé s’il avait vu “quelque chose d’étrange dans l’air”. Sur le radar, le contrôleur avait détecté trois ovnis au-dessus de Sao José dos Campos. Lorsqu’il a prévenu qu’il allait tenter une manœuvre pour s’approcher de la cible, décrite comme un “point lumineux” et “très énorme”, Ozires a entendu Alcir dire, visiblement terrifié : “tu sais que tous ceux qui tentent quelque chose comme ça finissent par disparaître ?”.
Cette fois, c’est la mystérieuse lumière qui a disparu, au grand soulagement du copilote. Il a disparu dès que le pilote a commencé à manœuvrer l’avion. Le lendemain, Ozires Silva a prêté serment en tant que nouveau président de Petrobras, la compagnie pétrolière publique. Lors de la conférence de presse, pas un seul journaliste n’a pensé à demander quoi que ce soit sur le pétrole. Tout le monde ne voulait connaître que les soucoupes volantes. Mais Ozires Silva a refusé de commenter l’épisode.
“La nuit officielle des ovnis est l’une des affaires les plus importantes de l’ufologie mondiale. C’est le cas du plus grand nombre de témoins de la planète”, explique l’ufologue Jackson Luiz Camargo, auteur du livre “La nuit officielle des ovnis au Brésil”, publié en 2021. “Je ne définirais pas ce qui s’est passé comme une invasion. À aucun moment il n’y a eu de comportement hostile de la part des intelligences exploitant ces appareils”, précise-t-il.
La vérité est là
Le photojournaliste Adenir Britto travaillait également cette nuit-là. Vers 21 heures, il a pris un appel à la rédaction de son journal, le défunt Vale Paraibano. “Il y a une soucoupe volante au-dessus du journal”, dit une voix masculine. Britto suppose que c’est une blague. Mais juste au cas où, lui et la journaliste Iara de Carvalho ont décidé d’enquêter. Dans la cour du journal, ils ont vu des lumières multicolores se déplaçant dans toutes les directions. Armé d’un Nikon, avec un téléobjectif de 500 mm et un film ASA 6400, il a pris quelques photos. “Entre surprise et excitation, j’ai enregistré ce moment. Je n’ai plus jamais rien vu de tel. Cette apparition ne s’effacera jamais de ma mémoire”, dit Britto.
Un mois plus tard, deux fonctionnaires du Centre technique aérospatial (CTA), accompagnés de l’ufologue américain James J. Hurtak, se rendent à la salle de rédaction et demandent au rédacteur en chef les négatifs des photos. Le matériel, explique M. Hurtak, sera analysé par la NASA, l’agence spatiale américaine. Trente-six ans plus tard, il n’a jamais été rendu. “Quelle conclusion ai-je tirée ? Eh bien, je crois que ces objets venaient vraiment de l’espace. Et, à mon avis, ils surveillaient les installations militaires et industrielles au Brésil”, observe Hurtak.
Jeu du chat et de la souris
Le risque d’une catastrophe aérienne était imminent. Ces objets, en plus de leur intense luminosité, étaient capables d’effectuer des manœuvres impossibles pour tout avion. Pour ne rien arranger, ils survolaient des installations stratégiques de défense aérienne, comme l’Institut national de recherche spatiale (INPE) et le Centre technique aérospatial (CTA) de Sao José dos Campos, ainsi que l’Académie de l’armée de l’air (AFA) de Pirassununga, dans l’État de Sao Paulo. Pour ces raisons, entre autres, le ministre de l’Aéronautique de l’époque, le brigadier Octávio Júlio Moreira Lima (1926-2011), a été rapidement informé de ce qui se passait. En quelques instants, trois avions de chasse des FAB, deux F-5 et un Mirage, sont en action.
Le premier d’entre eux, un F-5, préfixe FAB-4848, piloté par le Lieutenant Kleber Caldas Marinho, a décollé de la base aérienne de Santa Cruz à Rio de Janeiro à 22:34. Le second chasseur, un Mirage F-103, préfixe 4913, commandé par le capitaine Armindo Sousa Viriato de Freitas, a décollé à 22h48 de la base aérienne d’Anápolis dans l’état de Goiás. Le troisième, un F-5, préfixe FAB-4849, piloté par le capitaine Márcio Brisolla Jordão, a décollé à 22:50 de la base aérienne de Santa Cruz. Les trois chasseurs ont reçu la même mission : une interception non agressive. C’est-à-dire que même s’ils étaient armés d’armes lourdes, ils tenteraient une approche pacifique. Ils n’ont pas réussi à le faire. Lorsque les avions ont tenté d’approcher les cibles, ils ont disparu de la vue des militaires et des écrans radar. Et après un certain temps, ils sont réapparus ailleurs.
“Tout cela était très curieux et inhabituel. De la taille des objets – le plus grand d’entre eux, probablement le vaisseau-mère de la flotte, mesurait 11 kilomètres de long – à leur technologie, qui était largement supérieure à la nôtre”, analyse le journaliste et ufologue Ademar José. Gevaerd, rédacteur en chef du magazine UFO. “A aucun moment ils n’ont essayé de nous attaquer. Ils ont joué au “chat et à la souris” avec nous”, a-t-il ajouté. Quoi qu’il en soit, les pilotes ont reçu l’instruction de manœuvrer l’avion avec les feux de navigation éteints et le système d’armes activé. “Au fil des années, j’ai eu l’occasion d’interviewer des officiers militaires de haut rang qui, entre autres, m’ont dit : ‘Au Brésil, on ne tire pas sur les ovnis parce qu’ils ne représentent pas une menace’. Je ne sais pas comment ils réagiraient s’ils étaient attaqués”, rapporte l’ufologue Marco Antonio Petit. “Contrairement à ce qui est rapporté officiellement, ils savent très bien à quoi ils s’exposent”, ajoute-t-il.
Au-delà de la vitesse du son
L’un des opérateurs du Centre d’opérations militaires (COpM) a même envisagé l’hypothèse que les artefacts observés par le lieutenant Marinho étaient, en fait, des avions espions. Dans un rapport, le pilote a demandé une enquête pour savoir si des porte-avions battant pavillon étranger se trouvaient au large des côtes brésiliennes. Rien n’a été trouvé. Le capitaine Jordao effectuait des recherches visuelles dans la région de Sao Jose dos Campos lorsque, à 22 h 59, son contrôleur de vol, le sergent Nelson, l’a informé de la présence de “nombreux trafics dans un rayon de six heures autour de son avion”. En langage militaire, cela signifie que des objets volaient derrière lui. Le pilote a effectué une manœuvre de 180° pour tenter de visualiser ses poursuivants, mais il n’a rien vu. Selon les images radar, 13 ovnis, sept d’un côté et six de l’autre, “escortaient” le F-5 du capitaine Jordao.
A environ 800 kilomètres de là, à Goiás, le capitaine Viriato poursuit sa mission d’interception. A 23h09, un signal non identifié est apparu à 22 kilomètres sur son radar de bord. Immédiatement, le pilote a cadré sa cible et s’est préparé à tirer sur l’ennemi présumé. Le Mirage du Capitaine Viriato a rapidement atteint la vitesse de Mach 1.3, quelque chose comme 1 600 km/h. Alors qu’il se trouve à neuf kilomètres de la cible, l’impensable se produit : l’avion accélère brutalement. Selon les calculs du pilote, il a atteint l’incroyable Mach 15, l’équivalent de 18 375 km/h (11 000 mph). “S’il existe un avion capable d’atteindre cette vitesse, je ne le connais pas”, explique le capitaine Viriato dans une interview accordée au programme Globo Repórter de TV Globo en 1993. À titre de comparaison, l’avion le plus rapide de l’histoire est le North American X-15. Il a atteint sa vitesse maximale de 7 274 km/h en octobre 1967.
“A ce jour, nous ne savons pas qui ils étaient, d’où ils venaient ou ce qu’ils voulaient. Mais nous savons qu’en plus d’être réels, ces avions étaient contrôlés par une sorte d’intelligence”, observe l’ufologue Thiago Luiz Ticchetti, président de la Commission brésilienne des ufologues (CBU). Pendant la nuit, deux autres chasseurs Mirage ont été activés : l’un, préfixé FAB-4918, piloté par le capitaine Rodolfo Silva e Souza, et l’autre, FAB-4917, commandé par le capitaine Júlio Cézar Rozemberg. Le premier a décollé à 23h17 et le second à 23h46, tous deux de la base aérienne d’Anápolis à Goiás, sans qu’aucun d’entre eux n’ait eu de contact visuel ou radar embarqué avec un quelconque objet volant.
Nous ne sommes pas seuls
Le 23 mai 1986, à 16h30, le ministre de l’Aéronautique de l’époque, le brigadier Octávio Júlio Moreira Lima, a convoqué une conférence de presse pour annoncer que cinq avions de chasse des FAB avaient poursuivi 21 ovnis. “Il ne s’agit pas de croire ou non (aux êtres extraterrestres ou aux soucoupes volantes). Nous ne pouvons donner que des informations techniques. Il y a plusieurs hypothèses. Techniquement, je dirais que nous n’avons aucune explication”, explique le brigadier à l’époque.
À l’issue de la conférence de presse, à laquelle ont assisté les cinq pilotes et contrôleurs de vol du FAB qui étaient de service cette nuit-là, le ministre de l’aéronautique a déclaré que l’épisode ferait l’objet d’une enquête et qu’un rapport complet serait publié dans les 30 jours. Ce n’est que 23 ans plus tard, le 25 septembre 2009, qu’un rapport sur cette affaire a été rendu public, signé par le commandant par intérim de l’armée de l’air (COMDA), José Pessoa Cavalcanti de Albuquerque, et daté du 2 juin 1986. “En conclusion des faits constants observés dans presque toutes les présentations, ce commandement est d’avis que les phénomènes sont solides et reflètent, d’une certaine manière, l’intelligence, par la capacité de suivre et de garder la distance avec les observateurs, ainsi que de voler en formation, pas nécessairement habitée”, indique le document.
En général, les rapports sur ce cas ne sont pas concluants. Personne ne peut dire avec certitude ce qui s’est passé la nuit du 19 mai 1986. Certes, personne n’exclut l’hypothèse d’une vie intelligente sur d’autres planètes. “Les êtres humains sont très présomptueux. Nous pensons que l’univers nous appartient”, affirme le colonel Ozires Silva au programme 95 On-Line de la radio 95.7 FM de Curitiba en 2014.
Dans une déclaration, l’armée de l’air a fait savoir que tous les documents disponibles sur les ovnis ont déjà été envoyés aux Archives nationales. Les Archives ne disposent pas de professionnels spécialisés pour effectuer des recherches scientifiques ou émettre un avis sur ce type de phénomènes aériens. Actuellement, la collection de documents sur les ovnis est la deuxième collection la plus visitée des Archives nationales. Il n’est surpassé que par les archives de la dictature militaire. Les documents couvrent une période de 64 ans et vont de 1952, lorsque deux reporters du défunt magazine O Cruzeiro ont détecté un OVNI survolant Barra da Tijuca, à Rio de Janeiro, à 2016, lorsqu’un pilote de la FAB a signalé une observation présumée. Apparemment, la vérité est toujours là.
Source : www.bbc.com/ André Bernardo/ BBC News Brésil à Río de Janeiro/ 4 février 2022
https://www.bbc.com/afrique/monde-60214307
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5 – Sciences/ Ovnis : les extraterrestres existent-ils ? Ce que dit le rapport du renseignement américain
Le renseignement américain a affirmé vendredi dans un rapport très attendu qu’il n’existait pas de preuves d’existence d’extraterrestres, tout en reconnaissant que des dizaines de phénomènes constatés par des pilotes militaires ne pouvaient pas être expliqués. Il n’existe pas de preuves d’existence d’extraterrestres. C’est la principale conclusion d’un rapport du renseignement américain sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés (PAN), divulgué ce vendredi soir après avoir suscité beaucoup d’attente. Ce rapport reconnaît toutefois que des dizaines de phénomènes constatés par des pilotes militaires ne peuvent pas être expliqués.
Il n’y a « probablement pas une explication unique » à ces phénomènes, indique ce document. Dans ce rapport qui recense des incidents qui se sont produits entre 2004 et 2021, les services de renseignement américains reconnaissent n’avoir aucune explication à plus de 140 phénomènes. Mais l’ensemble des informations recueillies reste « largement non concluant, disent-ils. Nous n’avons actuellement pas suffisamment d’informations dans nos bases de données pour attribuer ces incidents à des causes spécifiques ». Sur 144 incidents étudiés, un seul a pu être expliqué. Il s’agissait d’un gros ballon qui se dégonflait. Dix-huit d’entre eux montraient des mouvements ou caractéristiques de vols inhabituels qui ont surpris ceux qui les ont observés.
Des expérimentations menées par d’autres pays ?
Certains pourraient s’expliquer par la présence de drones ou d’oiseaux créant la confusion dans les systèmes radars des militaires américains. D’autres pourraient découler de tests d’équipements ou de technologies militaires effectués par d’autres puissances, comme la Chine ou la Russie. Les services de renseignement américains craignent par exemple que la Chine ou la Russie testent des technologies hypersoniques, se déplaçant à 10, voire 20 fois la vitesse du son, et très manoeuvrables, selon des responsables cités par les médias. Les axes principaux du document avaient fuité, début juin, dans plusieurs médias américains dont The New York Times, alors qu’il n’était qu’en cours de rédaction.
Le rapport ne mentionne pas explicitement la possibilité que ces phénomènes soient liée à une vie extraterrestre. Mais il ne l’exclut pas non plus. L’armée américaine et le renseignement cherchent surtout à déterminer si ces phénomènes peuvent être liés à des menaces contre les Etats-Unis. « Ces phénomènes aériens non identifiés posent des questions sur la sécurité des vols et sur la sécurité nationale des Etats-Unis », dit le rapport. Selon Mark Warner, le président de la commission du renseignement du Sénat, le nombre de ces incidents tend à augmenter depuis 2018.
. Ovnis : la fin d’un tabou
Ce rapport, c’est un peu un « cadeau » de départ de Donald Trump. En approuvant en décembre un plan de soutien de 2300 milliards de dollars pour enrayer les effets du Covid-19, le Congrès fixait, dans le même temps, une drôle d’échéance à l’administration Biden. Car, sans grand lien avec la remise à flot d’une économie en difficulté, le paquet législatif prévoyait que le Pentagone remette sous 180 jours un état des lieux de ses connaissances sur les PAN aux commissions du renseignement du Sénat et de la Chambre des représentants. Il était prévu qu’une portion du rapport soit déclassifiée et puisse être rendue publique sitôt communiquée aux parlementaires : fait inédit aux Etats-Unis s’agissant de ces phénomènes inexpliqués. Les 180 jours viennent de s’écouler.
. Ovnis : plongée dans les travaux de la discrète commission «Sigma2»
Pas toujours pris au sérieux, les ovnis ont commencé à gagner l’attention de la classe politique américaine après la révélation, en 2017, par The New York Times, d’un programme secret du renseignement sur les PAN, suivie par la déclassification de plusieurs vidéos de l’armée montrant de troublants phénomènes. Officiellement, aucune explication n’a alors été donnée sur leur nature ou leur origine. Les spéculations sont allées bon train, l’hypothèse de véhicules supersoniques conçus par des puissances étrangères le disputant, chez les passionnés, à la piste extraterrestre.
. Vidéos de «Phénomènes aériens non identifiés» : “Les images viennent des senseurs embarqués sur les F18 américains”
En 2020, pour faire face à une potentielle menace pour la sécurité des Etats-Unis, a été constituée au sein du Pentagone une UAP Task Force, un groupe de travail sur les PAN chargé de recenser l’ensemble des observations faites par des militaires. Ces derniers mois, d’anciens patrons de la CIA, John Brennan et James Woolsey, ont reconnu leur perplexité face à la multiplication des témoignages de pilotes. Même Barack Obama a été interpellé sur ces questions par The New York Times. Plus récemment, c’est le tout nouveau patron de la Nasa, Bill Nelson, qui a annoncé avoir chargé des scientifiques d’étudier les curieux phénomènes. Nul doute qu’avec le rapport du Pentagone, ces apparitions n’ont pas fini de faire parler d’elles.
Source : www.leparisien.fr/
- Sciences/ Ovnis : les extraterrestres existent-ils ? Ce que dit le rapport du renseignement américain
Le renseignement américain a affirmé vendredi dans un rapport très attendu qu’il n’existait pas de preuves d’existence d’extraterrestres, tout en reconnaissant que des dizaines de phénomènes constatés par des pilotes militaires ne pouvaient pas être expliqués.
Par Gaël Lombart/ Le 25 juin 2021/ Modifié le 26 juin 2021.
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6 – DOSSIER/ Ovnis : les révélations chocs d’un vétéran de l’armée américaine
David Grusch, vétéran de l’US Air Force, qui a travaillé pendant 14 ans au sein de l’agence américaine de renseignement géospatiale, s’est placé sous le statut de lanceur d’alerte pour briser un secret : selon lui, les États-Unis détiennent des engins « non humains » depuis des années et imposent le silence autour de ces technologies. Problème : il n’en apporte pas la preuve…
L’événement remonte au 4 juillet 1947 aux États-Unis. Ce jour-là, à Roswell dans l’État du Nouveau-Mexique, quelque chose s’écrase au sol. Est-ce un ballon-sonde ou un objet volant non identifié (ovni) ? En tout cas, quelques jours plus tard, William Brazel, propriétaire d’un ranch dans une zone désertique et peu accessible près de Roswell, assure que les débris qu’il a découverts sur ses terres sont ceux d’une soucoupe volante. Ces restes seront récupérés par la base militaire voisine.
Commence alors le mythe de Roswell où de parfaits escrocs et de pseudo-scientifiques publieront livre sur livre pour accréditer la thèse que seize « extraterrestres », retrouvés morts, auraient été récupérés puis transportés ailleurs par l’U.S. Air Force qui, forcément, ment aux Américains et leur cache la vérité. La communauté des ufologues se déchire sur le cas Roswell, les thèses les plus farfelues et complotistes prospèrent, un film montrant la prétendue autopsie d’un extraterrestre circule, tandis que le cinéma ou la télévision s’emparent de l’affaire, la faisant ainsi entrer dans la culture populaire.
. Révélations chocs d’un vétéran spécialiste des ovnis
Cette histoire perdure encore aujourd’hui et alimente la fascination pour les ovnis. Une fascination qui poussera les militaires et les scientifiques à prendre plus au sérieux les signalements et à mieux communiquer dessus. Il y a trois ans, le Pentagone a publié un rapport confirmant l’existence de plus d’une centaine de « phénomènes aériens » inexpliqués au cours des vingt dernières années et il a créé le «All-domain Anomaly Resolution Office » (Bureau de résolution des anomalies dans tous les domaines), chargé de suivre les ovnis. De son côté, la Nasa a récemment organisé une première réunion publique sur le sujet, dévoilant deux vidéos pour montrer la complexité qu’il y a à identifier les ovnis signalés.
Mais c’est un autre événement qui a mis en émoi tous ceux qui se passionnent pour les phénomènes inexpliqués aperçus dans le ciel : les déclarations de David Charles Grusch, un ancien membre des services de renseignement américains de 36 ans, qui affirme que les États-Unis détiennent des engins « non humains ». Dans un article du site scientifique The Debrief, publié le 5 juin, cet homme, qui s’est placé sous le statut de lanceur d’alerte, explique avoir livré au Congrès américain des informations classifiées qui avaient été cachées illégalement aux parlementaires.
Ancien militaire ayant servi en Afghanistan avant de travailler à l’Agence nationale de renseignement géospatiale (NGA) et notamment au sein de l’équipe chargée d’enquêter sur les ovnis de 2019 à 2021, David Grusch affirme que les autorités américaines ont collecté, au cours des dernières décennies, des engins « intacts et partiellement intacts ». Il s’agit, selon lui, d’éléments d’origine inconnue ou extraterrestre, « d’après leur forme » et leurs caractéristiques « uniques », comme « leur signature radiologique ».
Manque de preuves
Grusch n’a personnellement pas vu les véhicules extraterrestres dont il parle, ni ne sait où ils pourraient être stockés, mais il assure qu’il a eu des « entretiens approfondis avec des responsables de haut niveau des services de renseignement » et qu’il connaît « les personnes spécifiques, actuelles et anciennes, qui sont impliquées ». Il parle également du poids du secret imposé par les militaires et la sorte de guerre froide entre les différentes agences.
Si les révélations de David Grusch ont fait l’effet d’une bombe, c’est parce que ce vétéran est tout sauf un illuminé, son dossier militaire est « irréprochable » et son parcours au sein de l’armée l’a conduit à occuper d’importantes fonctions avec une habilitation pour des documents classifiés top secret. Durant des années, il a été un spécialiste reconnu et salué pour son « habileté » et son grand sens moral. Grusch, qui a quitté l’armée en avril 2023, entend faire éclater la vérité sur le secret et le silence qui entoure ce vaste programme. Seul écueil à sa thèse : le manque de preuves, ce qui a conduit le New York Times ou le Washington Post à refuser de publier ses révélations. Le Pentagone a démenti toutes ces accusations, mais Grusch conserve de solides soutiens dans le milieu du renseignement.
Source : www.ladepeche.fr/ Publié le 18/06/2023/ Philippe Rioux
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7 – “Les extraterrestres cryptent leurs communications” – Edward Snowden
Pour le lanceur d’alerte Edward Snowden, les extraterrestres, s’ils existent, sont comme nous préoccupés par la sécurisation des données et cryptent leurs communications. Si bien, estime-t-il, que les chances d’écouter une civilisation alien sont très minces. Depuis l’apparition d’Edward Snowden et la révolution WikiLeaks , tous les passionnés d’OVNIs, en particulier ceux convaincus que les gouvernements cachent des secrets concernant une éventuelle présence extraterrestre sur Terre, scrutent avec avidité les informations confidentielles divulguées par le lanceur d’alerte. Jusqu’à présent leurs espoirs ont été déçus. Plusieurs fois interrogés sur cette question, Edward Snowden et Julian Assange assurent qu’aucun document confidentiel attestant de la visite d’aliens n’est passé entre leurs mains.
Toutefois, ce manque de preuves n’empêche pas Snowden d’avoir une opinion intéressante sur le sujet. Jeudi dernier, l’ancien analyste de la NSA était l’invité surprise jeudi dernier de l’émission scientifique StarTalk présentée par l’astrophysicien Neil deGrasse Tyson. Il est intervenu en duplex de Russie, où il est actuellement réfugié, par le biais d’un dispositif intrigant : un écran fixé sur un support robotisé que Snowden pouvait déplacer à distance…
. Edward Snowden: “Les communications extraterrestres sont sans-doute cryptées par défaut”
Dans ce cadre futuriste, l’entretien a moins porté sur les aspects politiques de son action que sur les techniques au coeur du travail de renseignement, le cryptage et le décryptage des données. C’est donc assez naturellement que l’interview s’est orientée vers le cas de figure le plus délicat: la communication entre des êtres humains et une civilisation extraterrestre en l’absence totale de références. A cela s’ajoute une difficulté supplémentaire, selon Edward Snowden, «si une civilisation s’efforce d’en écouter une autre, ou si nous-même tentons de capter les communications d’une civilisation extraterrestre, il n’y a qu’une très brève période de temps dans le développement de ces sociétés au cours de laquelle leurs informations sont transmises par des technologies primitives et non protégées.
Donc, toutes les communications que nous pouvons capter (NDR: en dehors de ce cours laps de temps) et tout ce que d’éventuels extraterrestres peuvent écouter de nous est crypté par défaut. Si bien que ce que nous sommes en mesure d’entendre, l’équivalent d’une émission de télé ou d’une conversation téléphonique alien, est indiscernable du rayonnement cosmologique fossile», le bruit de fond électromagnétique né du Big Bang qui continue de parcourir l’espace infini. L’intéressant commentaire d’Edward Snowden relève d’un certain anthropocentrisme puisque qu’il suppose que la sécurisation et le cryptage des données constituent une préoccupation universelle. D’où peut-être la nécessité d’un CosmicLeaks…
Source : www.parismatch.com/ David Ramasseul 21/09/2015/
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8 – Extraterrestres : les révélations stupéfiantes d’un général israélien
L’ancien directeur du programme spatial israélien a fait des révélations fracassantes sur une prétendue «fédération galactique» impliquant les Etats-Unis et des visiteurs extraterrestres. Haim Eshed, 87 ans, n’est pas n’importe qui : général, professeur d’université, il a été à la tête du programme spatial de l’Etat hébreux pendant plus de 30 ans et a reçu à trois reprises le Prix israélien de la sécurité rappelle le «Jerusalem Post».
Pourtant, l’entretien qu’il a accordé à l’édition dominicale de Yediot Aharonot , le journal au plus fort tirage du pays, a tout d’un scénario de «Star Trek»: selon lui, non seulement des civilisations extraterrestres nous visitent depuis des lustres mais elles ont conclu avec les Etats-Unis une alliance au sein de ce que Haim Eshed appelle une «fédération galactique» dont le but serait essentiellement scientifique.
On se frotte déjà les yeux mais le général ne s’arrête pas là : «Cette coopération se traduit par l’existence d’une base secrète sur Mars où des Américains et des représentants extraterrestres travaillent de concert.» Et Haim Eshed enchaîne les «scoops» : selon lui, Donald Trump est parfaitement au courant de cette association et il était même sur le point de la révéler au grand public . Il en aurait été dissuadé par la fédération galactique elle-même estimant que cette divulgation déclencherait une panique mondiale. «La Fédération estime que l’humanité doit encore évoluer avant d’être en mesure de comprendre ce que sont vraiment le cosmos et la vaisseaux spatiaux» précise-t-il,
Visiblement, Haim Eshed ne partage pas ce diagnostic réservé sur la solidité mentale de l’humanité puisqu’il publie un livre, «The Universe Beyond the Horizon – conversations with Professor Haim Eshed» (L’univers au delà de l’horizon — Conversations avec le professeur Haim Eshed) où il développe ses thèses et où l’on apprend entre autres que les extraterrestres vigilants ont empêché à plusieurs reprises une apocalypse nucléaire. Convaincu que les mentalités ont changé, en particulier chez les scientifiques, il estime n’avoir plus rien à prouver : «Si j’avais dit tout cela il y a cinq ans, j’aurais été interné. Aujourd’hui, ces questions sont traitées différemment. Et je n’ai rien à perdre. J’ai eu mes diplômes et mes prix. Je suis respecté dans les milieux universitaires, ici et à l’étranger où les choses ont aussi évolué.»
Les assertions d’Haim Eshed méritent bien sûr d’être prises avec des pincettes de taille galactique. Bien que spectaculaires aussi bien par leur nature que par le CV de celui qui les énonce, elles ne brillent pas par leur originalité. Les révélations du professeur Eshed ressemblent comme deux gouttes d’eau à des théories déjà évoquées par des «lanceurs d’alerte» et des ufologues plus ou moins sérieux qui n’ont jamais été en mesure de fournir des preuves tangibles.
Toutefois, certaines personnalités d’envergure avaient déjà tenu des propos similaires. C’est le cas de Paul Hellyer, ancien ministre canadien de la Défense entre 1963 et 1967, qui à plusieurs reprises a exhorté les gouvernements à révéler leurs liens avec des civilisations extraterrestres. Citons aussi le fameux Bob Lazar , un ingénieur qui assure avoir travaillé, dans la zone 51, sur des engins extraterrestres afin de reproduire leur technologie. Quant au célèbre pirate informatique écossais, Gary McKinnon, il prétend avoir découvert en 2001 sur les ordinateurs du Pentagone des photos satellites montrant des ovnis en attente d’être effacés avant que les images ne soient publiées. Il aurait aussi déniché une liste d’une vingtaine d’«agents non-terrestres» (Non Terrestrial Officers), avec leur nom et leur grade, preuve selon lui, que les Etats-Unis disposent d’un flotte de vaisseaux spatiaux.
Ces précédents et bien d’autres sont à double tranchant pour Haim Eshed : ils peuvent aussi bien être interprétés comme des confirmations de ses propos que comme des sources d’inspiration. Une carrière prestigieuse n’a jamais été la garantie absolue d’une fiabilité à toute épreuve et ses affirmations peuvent relever aussi bien de l’affabulation sincère que du coup de pub pour booster les ventes de son livre. Ancien militaire, il est aussi impossible d’écarter l’hypothèse que cette prétendue alliance des Etats-Unis avec des civilisations extraterrestres soit une forme d’intoxication destinée à semer le trouble chez des puissances étrangères. Sans preuve solide, rien n’est impossible. Y compris qu’il dise la vérité.
Source : www.parismatch.com/ David Ramasseul 08/12/2020/ Mis à jour le 08/12/2020
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9 – Paul Hellyer : Paix dans l’espace et OVNIs
Dans une interview donnée le 24 novembre 20052, Paul Hellyer déclare que les OVNIs sont aussi réels que les avions. Le 28 février 2007, dans le quotidien Ottawa Citizen[réf. incomplète], il appelle les gouvernements mondiaux à révéler ce qu’ils savent sur la technologie des extra-terrestres afin d’enrayer les changements climatiques. De même, il déclare : « Il faut persuader les gouvernements de dire ce qu’ils savent. Certains d’entre nous pensent qu’ils en savent beaucoup, et cela pourrait suffire à sauver notre planète. »
Le 19 avril 2008, à l’occasion d’une conférence de presse donnée au National Press Club à Washington, Paul Hellyer s’exprime de nouveau sur ce même sujet durant plusieurs minutes. Le 30 décembre 2013, lors d’une interview télévisée sur la chaîne Russia Today, il affirme que les extraterrestres visitent la Terre depuis des milliers d’années et collaborent aujourd’hui avec le gouvernement américain4.
Source : https://fr.wikipedia.org/ https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Hellyer
Paul Theodore Hellyer (né le 6 août 1923 à Waterford en Ontario et mort le 8 août 2021) est un homme politique canadien.
- Ovnis et extraterrestres
Paul Hellyer est un ministre du cabinet de premier plan lorsque sont aperçus les deux ovnis les plus connus au Canada, soit celui du lac Falcon, au Manitoba, et celui de Shag Harbour, en Nouvelle-Écosse. Les deux incidents surviennent en 1967. La même année, Paul Hellyer inaugure une aire d’atterrissage d’ovnis à St. Paul, en Alberta. Construite pour souligner le centenaire du Canada, l’aire symbolise les bonnes intentions des Terriens envers toute civilisation extraterrestre potentielle.
Pendant les dernières années de sa vie, Paul Hellyer acquiert une réputation internationale lorsqu’il devient la première personne à travailler dans le cabinet d’un pays du G7 à croire ouvertement à l’existence des extraterrestres. Paul Hellyer affirme d’ailleurs avoir lui-même observé un objet volant non identifié (ovni). Il prétend également que, pendant plusieurs années, la Terre a été visitée régulièrement par des êtres vivants sensibles d’autres planètes et que les gouvernements de pays riches et industrialisés, comme le Canada et les États-Unis, en sont conscients, mais choisissent de garder le secret.
À plusieurs reprises, Paul Hellyer affirme que les extraterrestres possèdent des technologies avancées pouvant être utilisées sur Terre, notamment pour mettre fin à la dépendance aux combustibles fossiles et pour appuyer la lutte contre les changements climatiques. Il avance également que les extraterrestres pourraient aider les peuples de la Terre s’ils ne se battaient pas autant entre eux. Ses allégations n’ont jamais été confirmées ni infirmées par le gouvernement du Canada.
Source : www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/ Article par Taylor C. Noakes/ Date de publication en ligne le 13 février 2008/ Dernière modification le 23 août 2021
https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/hellyer-paul-theodore
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