Le potentiel de développement et de création de richesses des 54 économies africaines va étonner le monde. Ici, les chiffres vont parler. Certes, le travail de développement est encore au stade embryonnaire, mais il va s’exprimer bientôt sur le terrain du commerce mondial et de la compétition économique, industrielle et technologique.
Fragilisés et non informés sur les réalités économiques de notre continent, des Africains finissent par croire que le continent ne représente rien sur l’échiquier économique mondial. C’est faux et le continent cristallise les meilleures attentes du monde en matière de développement. Tout ceci repose sur des réalités précises.
Que savons-nous avec certitude sur l’économie africaine et le travail de développement en 2024 ?
La population africaine en 2024 se chiffre à 1,5 milliard d’habitants, avec des attentes de 2,5 milliards d’habitants en 2050, soit 25% de la population mondiale. Si les pays les plus peuplés représentent les plus grandes économies, le continent africain est bien placé pour jouer effectivement les premiers rôles, les décennies à venir. C’est une certitude inattaquable.
En 2024, la population urbaine africaine s’élève à 600 millions d’habitants, et la classe moyenne consommatrice (prise d’assaut actuellement), compte quelques 500 millions de consommateurs.
L’Afrique dispose de 3 grandes agglomérations de niveau mondial, ayant plus de 10 millions d’habitants en 2024 : Kinshasa (17,03 millions d’habitants), Lagos city (16,5 millions) et Le Caire (10,02 millions).
Le continent présente au total 54 capitales d’Etat de niveau international, avec des infrastructures politiques, administratives, économiques et sociales de haut niveau. Par ailleurs, au moins 70 villes africaines ont un niveau international, avec plus de 6 villes pour ces pays (Nigéria, Afrique du Sud, RD Congo, Maroc, Egypte, Algérie, Kenya, etc.)
Concernant les atouts décisifs, il faut rappeler que le PIB de l’Union Africaine (et ses 54 États) se chiffre à 3 391,9 milliards de dollars Us, soit l’un des plus élevés du monde. La croissance économique continentale attendue en 2024 est de 3,7%, avec une projection optimiste 2025 de 4,3%.
Par ailleurs, le continent a pu développer des infrastructures économiques et sociales de haut niveau, concernant divers domaines : ports, aéroports, zones industrielles, quartiers d’affaires de classe internationale, zones économique et commerciale, zones franches, infrastructures sociales et sportives, infrastructures culturelles, réseaux routiers et ferroviaires, lignes de trains urbains et de métros, infrastructures fluviales et lagunaires, infrastructures médicales internationales, hôpitaux et centres de santé, polycliniques médicales internationales, infrastructures boursières, etc.
Ces points d’informations qui suivent, sont également importants. L’Afrique dispose d’hommes d’affaires de niveau mondial (classement des milliardaires Forbes), avec une bonne dizaine ayant des fortunes excédant 1 milliard de dollars.
Les multinationales africaines de niveau mondial se renforcent également. Le continent dispose de 10 multinationales de classe internationale, avec un chiffre d’affaires dépassant 9 milliards de dollars Us, avec en tête de liste, Sonatrach (Algérie), avec 34,33 milliards de dollars Us.
Ces multinationales, qui honorent l’Afrique, interviennent dans tous les secteurs d’activités. Ce sont : Sonatrach, Sonangol, Eskom, Sasol, NNPC, Anglo American Platinum, MTN Group, Sibanye Stillwater, Shoprite, Steinhoff International, Bidcorp (restauration rapide), Nigeria Liquefied Natural Gas, Engen Petroleum, Naftal, Office national de l’électricité et de l’eau (Maroc), ENI Angola, SIR (Côte d’Ivoire), etc.
Enfin, faut-il signaler la prospérité croissante des industries africaines exportatrices, qui produisent des biens manufacturés et technologiques diversifiés et de bonne qualité ?
Les secteurs industriels concernés sont : automobiles, produits alimentaires, produits de consommation courante, agro-industries, carburants, produits chimiques, matériels et biens industriels, armes de guerre et de sécurité, matériels électroniques et informatiques, matériels téléphoniques, médicaments, etc.
Les progrès réalisés par l’Afrique en matière de développement s’apprécient dans ces domaines.
Ce sont : infrastructures économiques et marchandes, ressources humaines importantes de qualité, formations supérieure et professionnelle en amélioration, classe moyenne et urbaine en évolution, ressources naturelles importantes et diversifiées, atouts énergétiques, aptitude éprouvée à la résilience, dirigeants de mieux en mieux formés, expertises scientifiques et technologiques, etc.
Et des faiblesses existent et méritent d’être corrigées.
Ce sont : mauvaise gouvernance, gouvernance électorale non satisfaisante, échanges commerciaux intra-africains faibles, faible transformation des produits primaires, faible mobilisation des capitaux, faible création de capitaines d’industrie, infrastructures économiques et sociales insuffisantes, écoles produisant des rejets inadmissibles (taux élevé d’échecs aux examens), existence de conflits armés sur le continent, handicaps d’ordre sécuritaire, chômage élevé, chômage des jeunes, etc.
Voilà l’Afrique réelle en 2024, un continent loin d’être ridicule, qui affiche un bon travail de développement, en seulement 60 ans d’indépendance.
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