« Niger/ première commercialisation de pétrole brut en janvier : Le brut sera acheminé depuis Agadem, à l’est du pays, jusqu’au Bénin grâce à un oléoduc de près de 2 000 kilomètres. La commercialisation de pétrole brut du Niger sur le marché international débutera en janvier, a annoncé le général Abdourahamane Tiani, chef du régime militaire qui dirige cet Etat pauvre sous sanctions régionales depuis un coup d’Etat en juillet.
Au total, plus de 6 milliards de dollars ont été investis, dont 4 milliards pour développer les champs pétroliers (gisement d’Agadem) et 2,3 milliards pour la construction de l’oléoduc, selon le gouvernement nigérien. Ces investissements ont permis de porter la production pétrolière du Niger à 110 000 barils par jour, dont 90 000 barils doivent être exportés.
L’or noir est extrait par la China National Petroleum Corporation (CNPC). Le Niger raffine depuis 2011 quelque 20 000 barils par jour, essentiellement du gasoil et de l’essence, à Zinder, dans le centre-est du pays. »
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1 – L’Afrique domine le classement des 20 pays à la croissance la plus forte au monde
Selon un rapport de la Banque africaine de développement, l’Afrique domine le classement des vingt pays à la croissance économique la plus forte au monde en 2024. Le rapport montre que les perspectives de croissance à moyen terme pour les cinq régions du continent s’améliorent.
Selon un rapport de la Banque africaine de développement, l’Afrique domine le classement des vingt pays à la croissance économique la plus forte au monde en 2024. Le rapport montre que les perspectives de croissance à moyen terme pour les cinq régions du continent s’améliorent. Le rapport prévoit une croissance plus forte pour l’Afrique en 2024, supérieure à la moyenne mondiale estimée ; Le continent sera la deuxième région à la croissance la plus rapide après l’Asie.
L’Afrique comptera, en 2024, onze des vingt pays ayant la croissance économique la plus forte au monde, indique le Groupe de la Banque africaine de développement dans la dernière édition de son rapport « Performances et perspectives macroéconomiques de l’Afrique » dévoilée vendredi dernier.
Les onze premiers pays africains, qui devraient connaître de solides performances économiques en 2024, sont le Niger (11,2 %), le Sénégal (8,2 %), la Libye (7,9 %), le Rwanda (7,2 %), la Côte d’Ivoire (6,8 %), l’Éthiopie (6,7 %), le Bénin (6,4 %), Djibouti (6,2 %), la Tanzanie (6,1 %), le Togo (6 %), et l’Ouganda (6 %).
« Malgré un environnement économique mondial et régional difficile, quinze pays africains ont enregistré une croissance de leur production de plus de 5 % », a déclaré le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina.
Source : www.africaradio.com/ 20 février 2024/ La Rédaction Africa Radio
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2 – Economie/ Niger : Le Niger affichera la croissance économique la plus forte d’Afrique en 2024, selon la BAD
En 2023, le Niger a mis en service le pipeline Niger-Bénin. D’après les prévisions, le projet devrait permettre à Niamey d’afficher une croissance à deux chiffres grâce à ses retombées économiques. En 2024, le Niger affichera la croissance économique la plus forte d’Afrique.
C’est ce qui ressort des chiffres publiés par la Banque africaine de développement (BAD) dans la dernière édition de son rapport sur les « Performances et perspectives macroéconomiques de l’Afrique ». Selon les prévisions de l’institution, le pays affichera cette année une croissance de 11,2%. Il devancera le Sénégal (8,2 %), la Libye (7,9 %), le Rwanda (7,2 %) et la Côte d’Ivoire (6,8 %).
L’annonce intervient alors que le pays est censé démarrer cette année ses exportations de pétrole via l’oléoduc Bénin-Niger, qui doit lui permettre d’utiliser le port béninois de Sèmè pour vendre son or noir. Mis en service en novembre dernier, alors que le pays fait face à des sanctions après le coup d’Etat qui a renversé Mohamed Bazoum le 26 juillet 2023, l’ouvrage qui vise à exploiter les ressources pétrolières d’Agadem a coûté aux deux pays un investissement d’environ 4,5 milliards de dollars. L’installation devrait permettre au Niger d’exporter sa production d’or noir qui devrait atteindre à terme 110 000 b/j, contre 20 000 b/j actuellement.
Les prévisions de la BAD représentent près du triple des estimations de croissance de l’institution pour le pays en 2023 (4,3%). Elles correspondent aux prévisions des autorités nigériennes (11,3%) comme indiqué dans la Loi de finances 2024, qui se base également sur l’hypothèse d’une levée « progressive des sanctions imposées par la CEDEAO et l’UEMOA, l’embellie du commerce mondial et le raffermissement des cours des produits de base », ainsi que l’amélioration de la situation sécuritaire.
Rappelons que d’après la BAD, l’Afrique comptera, en 2024, onze des vingt pays ayant la croissance économique la plus forte au monde. En dehors des cinq premiers pays cités plus haut, l’Éthiopie (6,7 %), le Bénin (6,4 %), Djibouti (6,2 %), la Tanzanie (6,1 %), le Togo (6 %), et l’Ouganda (6 %) complètent la liste.
Source : www.agenceecofin.com/ Moutiou Adjibi Nourou/ (Agence Ecofin)/ Date de création : 19 février 2024/ Dernière modification le: 19 février 2024
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3 – Afrique/Economie : La croissance des économies africaines devrait atteindre 3,4 % en 2024, mais doit encore gagner en rapidité et en équité pour réduire la pauvreté
La croissance économique rebondit en Afrique subsaharienne, à la faveur de la hausse de la consommation privée et du recul de l’inflation. La reprise reste cependant fragile, selon le dernier rapport Africa’s Pulse de la Banque mondiale. En cause, les incertitudes liées à la conjoncture économique mondiale, le fardeau de plus en plus lourd du service de la dette, des catastrophes naturelles fréquentes et une intensification des conflits et des violences. En outre, pour parvenir à soutenir la croissance à long terme et à réduire véritablement la pauvreté, il est indispensable de mener des actions politiques transformatrices pour s’attaquer au problème profond des inégalités.
Le rapport prévoit un rebond de la croissance à 3,4 % en 2024 et 3,8 % en 2025, contre un taux de 2,6 % en 2023. Cette reprise est cependant précaire. Si l’inflation reflue dans la plupart des économies d’Afrique subsaharienne, pour passer en moyenne de 7,1 % en 2023 à 5,1 % en 2024, elle reste élevée par rapport aux niveaux pré-COVID. Par ailleurs, même si la progression de la dette publique se tasse, plus de la moitié des gouvernements africains sont aux prises avec des problèmes de liquidités extérieures et un niveau d’endettement non soutenable.
En dépit de ces prévisions d’accélération de la croissance, le rythme de l’expansion économique régionale reste inférieur aux taux de croissance enregistrés dans la décennie précédente (2000-2014) et insuffisant pour avoir un effet significatif sur la réduction de la pauvreté. En outre, en raison de multiples facteurs, et notamment de l’ampleur des inégalités structurelles, l’impact de la croissance économique sur la réduction de la pauvreté en Afrique subsaharienne est plus faible que dans d’autres régions.
« Une croissance du PIB par habitant de 1 % est associée à une réduction du taux d’extrême pauvreté d’environ 1 % seulement dans la région, contre 2,5 % en moyenne dans le reste du monde, indique Andrew Dabalen, économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique. Dans un contexte de contraintes budgétaires, le levier des finances publiques ne permettra pas à lui seul de réduire plus rapidement la pauvreté. Il faut l’accompagner de politiques qui élargissent les capacités de production du secteur privé, afin de créer des emplois plus nombreux et de meilleure qualité pour tous les segments de la société. »
Le rapport note également une diminution des ressources extérieures nécessaires pour répondre aux besoins de financement des États africains, ainsi que leur renchérissement par rapport à la période d’avant la pandémie. L’instabilité politique et les tensions géopolitiques pèsent sur l’activité économique et pourraient limiter l’accès à la nourriture pour environ 105 millions de personnes menacées d’insécurité alimentaire en raison des conflits et des chocs climatiques. Face à une situation budgétaire qui reste vulnérable aux perturbations économiques mondiales, les gouvernements africains doivent prendre des mesures qui permettent de constituer des réserves indispensables pour prévenir ou faire face aux chocs futurs.
Enfin, les inégalités en Afrique subsaharienne, telles que mesurées par le coefficient de Gini, restent parmi les plus élevées au monde, juste derrière la région Amérique latine et Caraïbes. Malgré des progrès récents, l’accès à des services de base comme l’éducation et la santé demeure très inégal. Des inégalités existent également dans l’accès aux marchés et aux activités génératrices de revenus, indépendamment des compétences détenues par les individus. À cela s’ajoutent les impôts et les subventions mal ciblées, qui peuvent aussi toucher plus durement les pauvres.
« Les inégalités en Afrique sont en grande partie dues aux circonstances dans lesquelles un enfant naît et sont accentuées plus tard dans la vie par des obstacles qui entravent une participation productive aux marchés et par une fiscalité régressive, explique Gabriela Inchauste, coautrice d’un rapport de la Banque mondiale à paraître sur la lutte contre les inégalités en Afrique subsaharienne. En identifiant et en remédiant plus efficacement à ces contraintes structurelles dans l’ensemble de l’économie, on peut ouvrir la voie à un avenir plus prospère. »
Le rapport Africa’s Pulse préconise plusieurs mesures pour favoriser une croissance plus soutenue et plus équitable, à savoir rétablir la stabilité macroéconomique, promouvoir la mobilité intergénérationnelle, soutenir l’accès aux marchés et veiller à ce que les politiques budgétaires ne pèsent pas plus lourdement sur les pauvres.
Source : www.banquemondiale.org/fr/ COMMUNIQUÉ DE PRESSE N° : 2024/057/AFR/ COMMUNIQUÉS DE PRESSE-08 AVRIL 2024/ WASHINGTON, 8 avril 2024/
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4 – L’Afrique, grenier du monde
Selon M. Adesina a déclaré que l’Afrique pouvait jouer un rôle de premier plan dans la résolution non seulement de ses propres défis, mais également des défis mondiaux. « Nous devons certes nous attaquer aux questions essentielles du développement, mais nous devons aussi adopter une approche stratégique en nous engageant sur la voie de la prospérité. Nos pays doivent devenir de grands contributeurs à la richesse mondiale et au financement du développement pour d’autres. » Il a souligné les interventions de la Banque africaine de développement visant à favoriser un développement inclusif en Afrique, notamment en stimulant la sécurité alimentaire.
La Banque a investi environ huit milliards de dollars dans l’agriculture au cours des sept dernières années, améliorant ainsi la sécurité alimentaire de 250 millions de personnes à travers le continent. En réponse à la guerre de la Russie en Ukraine, qui a perturbé l’approvisionnement en blé et en maïs de l’Afrique, la Banque a rapidement approuvé une Facilité de production alimentaire d’urgence de 1,5 milliard de dollars pour les pays du continent.
« Aujourd’hui, cette facilité aide 20 millions d’agriculteurs dans 36 pays à produire 38 millions de tonnes de denrées alimentaires, pour une valeur estimée à 12 milliards de dollars. Cela représente huit millions de tonnes de plus que les 30 millions de tonnes de denrées alimentaires que l’Afrique importait de Russie et d’Ukraine », a déclaré M. Adesina.
« Nous devons toutefois aller plus loin que la simple augmentation de la production de denrées alimentaires et de produits agricoles », a-t-il ajouté. « L’exportation de matières premières mène à la pauvreté. L’exportation de produits à valeur ajoutée est la voie de la richesse. »
La Banque africaine de développement et ses partenaires ont fourni 1,6 milliard de dollars pour développer 25 Zones spéciales de transformation agro-industrielle dans 15 pays afin de soutenir la transformation par le secteur privé des matières premières et d’y ajouter de la valeur.
Avec ses partenaires, la Banque africaine de développement a lancé ce mois-ci une Alliance pour les Zones spéciales de transformation agro-industrielle de trois milliards de dollars afin de soutenir le développement de ces zones dans 11 autres pays. En amont de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques 2023 (COP 28), qui débute le 30 novembre à Dubaï, M. Adesina a déclaré que la Banque amplifierait les appels de l’Afrique en faveur de la justice climatique et d’un investissement accru dans l’action climatique, en particulier dans l’adaptation.
La Banque a lancé une Facilité africaine d’assurance contre les risques climatiques pour l’adaptation (ACRIFA), dotée d’un milliard de dollars, afin de porter à une plus grande échelle l’assurance contre les risques climatiques pour les pays africains.
https://www.afdb.org/fr/news-and-events/press-releases/lafrique-riche-en-ressources-naturelles-na-aucune-excuse-pour-rester-pauvre-selon-le-president-de-la-banque-africaine-de-developpement-66426
Discours de M. Akinwumi A. Adesina/ 29-nov-2023
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5 – L’Afrique, riche en ressources naturelles, n’a aucune excuse pour rester pauvre, selon le président de la Banque africaine de développement
« Nos gouvernements doivent prendre conscience de leur responsabilité de sortir les populations de la pauvreté et de leur permettre de s’enrichir le plus rapidement possible. C’est faisable. » – Akinwumi A. Adesina
Dotée de ressources naturelles évaluées à 6 500 milliards de dollars, de 65 % des terres arables non cultivées de la planète et d’une population jeune et dynamique, l’Afrique n’a aucune excuse d’être pauvre, a déclaré, le 28 novembre à Lagos, le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi A. Adesina. Il a ajouté que le continent devait faire, de toute urgence, une introspection pour résoudre ses nombreux défis, et a appelé les citoyens à responsabiliser les gouvernements sur la question de la pauvreté.
Le président de la Banque a lancé cet appel lors d’une conférence qu’il a donnée à l’occasion du 40e anniversaire du quotidien nigérian The Guardian, le principal journal indépendant du pays. La conférence avait pour thème : « Pour que le monde respecte l’Afrique ».
Adesina, lauréat du prix de l’« Homme de l’année 2021(le lien est externe) » décerné par The Guardian, a souligné que l’Afrique ne devait pas être au stade où elle se trouve aujourd’hui, et il a exhorté les pays africains riches en ressources naturelles à renforcer la bonne gouvernance, la transparence, la responsabilité et les politiques de gestion saine afin d’inverser le cours des choses. Compte tenu de ses vastes ressources naturelles, l’Afrique doit devenir un continent qui produit des richesses inclusives et bien réparties, a-t-il soutenu.
« Si nous gérons bien nos ressources naturelles, l’Afrique n’a aucune raison d’être pauvre. Nous disposons de 6 200 milliards de dollars de ressources naturelles (…) Alors, comment diable se fait-il que nous soyons encore pauvres ? Nous devons simplement nous retrousser les manches, éradiquer la corruption et gérer nos ressources dans l’intérêt de nos pays et de nos populations », a déclaré M. Adesina.
« L’Arabie saoudite possède du pétrole, tout comme le Nigéria. Le Koweït possède du pétrole, tout comme le Nigéria. Le Qatar possède du gaz en abondance, tout comme le Nigéria et d’autres pays. Pourtant, le Nigéria est le pays dont la proportion de la population vivant sous le seuil d’extrême pauvreté en 2023 est la plus importante d’Afrique. De toute évidence, il y a quelque chose de fondamentalement défaillant dans notre gestion, ou plutôt notre mauvaise gestion, de nos ressources naturelles. », a-t-il regretté.
À titre d’exemple, le président de la Banque a cité la Corée du Sud, dont le PIB par habitant est passé de 350 dollars dans les années 1960 à environ 33 000 dollars en 2023. « C’est le genre de bond en avant dont nous avons besoin (…) Nous devons nous demander quand nous allons opérer le même changement que celui de la Corée du Sud, qui est passée du stade de pays au bas de l’échelle du développement à celui de pays riche et industrialisé aujourd’hui », a déclaré Akinwumi Adesina. « Je suis optimiste pour le Nigéria. Je suis optimiste pour l’Afrique. Je crois en l’Afrique », a-t-il ajouté.
« L’Afrique a besoin de politiques, d’investissements, d’infrastructures, de logistique et de financement adéquats… Nous devons veiller à ce que cela soit piloté par une main-d’œuvre hautement qualifiée, dynamique et jeune », a-t-il affirmé devant un auditoire composé de ministres et autres hauts responsables du gouvernement, anciens gouverneurs d’État, chefs d’entreprise, représentants du monde universitaire et des médias.
Le président de la Banque a félicité le quotidien The Guardian pour avoir continué à « préserver la vérité. Au fil des ans, cette publication de classe mondiale a établi une référence en matière d’excellence journalistique. Elle a contribué à façonner le discours public, à promouvoir la responsabilité et à servir de sentinelle du peuple. Ce faisant, The Guardian a gagné à juste titre le respect des Nigérians et des lecteurs du monde e La présidente et éditrice du journal The Guardian, Lady Maiden Alex-Ibru, a décrit le président de la Banque comme « l’un des meilleurs produits que le Nigéria ait exporté dans le monde ».ntier », a-t-il salué.
Source : www.afdb.org/fr/ Discours de M. Akinwumi A. Adesina/ 29-nov-2023
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6 – Quels sont les 5 pays africains classés premiers et derniers dans le récent Word Happiness Report et pourquoi ?
Le World Happiness Report est publié annuellement depuis 2012. Il donne des indications sur le bien-être à travers le monde. La publication résulte d’un partenariat entre le réseau des solutions pour le développement durable des Nations unies, le centre de recherche sur le bien-être de l’université d’Oxford (Royaume-Uni) et Gallup, une société américaine de conseil et de sondages. Le classement des pays est fondé sur une évaluation multidimensionnelle du bonheur. L’approche combine des données économiques, sociales et les perceptions individuelles.
Pour arriver à ses conclusions, le rapport prend en compte ces 6 facteurs : le soutien social, le revenu, la santé, la liberté, la générosité et l’absence de corruption. Compilé à partir de données provenant de plus de 140 pays, le World Happiness Report de cette année montre les pays africains les plus heureux. Une quarantaine de pays africains sont évalués pour déterminer ceux qui sont au sommet et au creux du bonheur.
. Les cinq pays africains les mieux classés
Dans le dernier World Happiness Report, le bonheur en Afrique se fraie un chemin à travers les classements mondiaux. Les pays africains ne font leur apparition qu’après une soixantaine de nations d’autres régions du globe, selon le tableau intitulé «Country Rankings by Life Evaluations in 2021-2023» (Classement des pays en fonction des évaluations de la durée de vie en 2021-2023).
La Libye se démarque comme le pays africain où les habitants affichent le plus grand sentiment de bonheur. Elle se positionne au 66e rang mondial. À sa suite, Maurice s’accroche à la 70e place, tandis que l’Afrique du Sud suit de près à la 83e position au niveau mondial. Poursuivant dans le classement, l’Algérie prend la quatrième place parmi les nations africaines et au 85e rang mondial, tandis que la République du Congo se hisse à la 89e place à l’échelle mondiale.
La Libye se distingue comme le pays le plus heureux du continent, malgré les défis liés à l’instabilité politique et aux conflits, qui entraînent souvent des blocages pétroliers et des besoins humanitaires plus importants.
Ce pays d’Afrique du Nord est bien pourvu en ressources d’hydrocarbures. Il détient 3 % des réserves prouvées de pétrole brut dans le monde à la fin de 2021, ce qui en fait la nation africaine la mieux dotée en pétrole brut. En 2021, la Libye se classait au troisième rang des producteurs de pétrole brut sur le continent, après le Nigeria et l’Algérie, selon les Perspectives économiques en Afrique (AEO) 2023.
Bien que la Libye soit le foyer du bonheur pour la jeunesse du continent, avec son classement dans le rapport mondial, les personnes âgées de plus de 60 ans semblent trouver leur bonheur à Maurice. Une note particulière dans ce rapport est la première fourniture de classements distincts en fonction des groupes d’âge, pour aborder le bonheur dans différents segments des populations.
. Pays africains les moins heureux
Pour les pays africains en bas du classement, ils font face à des contraintes économiques, politiques ou sociales qui entravent leur bien-être global. Au bas du classement se trouve le Lesotho, avec la 141e place sur les 143 pays répertoriés dans le rapport. Ce pays en contraste avec l’Afrique du Sud, reste l’un des pays les plus pauvres du monde. Une gouvernance fragile, la pauvreté et chômage élevés et une forte criminalité caractérisent globalement ce pays de l’Afrique australe.
Suivent ensuite le Botswana, le Zimbabwe, la RD Congo et le Sierra Leone, tous confrontés à des niveaux de pauvreté parmi les plus élevés du continent. Le Lesotho, avec un territoire principalement montagneux, est entouré complètement par l’Afrique du Sud. Il traîne des handicaps structurels comme un faible niveau de vie. Le Lesotho fait partie des PMA, pays moins avancés qui selon l’ONU, ont un PIB de moins de 745 dollars US par personne.
La mortalité infantile, la nutrition ou encore le taux de scolarisation sont également des réalités qui affectent le quotidien de sa populations. En 2018, l’indice de développement humain (IDH) classe le Lesotho au 164e rang sur 189 pays.
Une incertitude politique accrue fait que les perspectives de croissance intérieure restent moroses. Cela impacte les finances publiques du pays, par une masse salariale estimée à 24 % du PIB et des arriérés de paiement de 76 millions d’USD selon les Perspectives économiques en Afrique (AEO) 2023.
Cette situation socio-économique difficile peut impacter sur le bonheur des lesothans. Ainsi, avec des scores les plus faibles, il est avec le Botswana, le Zimbabwe, la RD Congo et le Sierra Leone, au bas du classement mondial et africain en termes de bonheur.
. Des données non exhaustives
Le classement annuel du World Happiness Report repose largement sur les évaluations subjectives que les participants font de leur bonheur. Les auteurs soulignent que les pays sont classés en fonction des auto-évaluations de vie de leurs habitants. «Les pays sont classés en fonction de leurs auto-évaluations de vie», précisent les auteurs.
En ce qui concerne le continent africain, seuls 40 pays sont inclus dans ces sondages. Les participants sont invités à évaluer leur vie sur une échelle allant de 0 (horrible) à 10 (parfaite). Ils ont également partagé leurs expériences liées aux « émotions positives » telles que le rire, le plaisir et l’intérêt, ainsi qu’aux « émotions négatives » comme l’inquiétude, la tristesse et la colère. Ces données, même si elles sont subjectives, offrent un aperçu du bien-être individuel et collectif dans chaque pays.
Source : www.bbc.com/ 19 avril 2024
https://www.bbc.com/afrique/articles/c6pyed5y8n3o
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7 – La pauvreté dans le monde n’est pas une fatalité
- Où et qui sont les plus pauvres de la planète ?
- Plus de 60% des pauvres de la planète vivent en Afrique sub-Saharienne
Les progrès faits dans la lutte globale contre la pauvreté cachent de fortes disparités géographiques : Les deux-tiers des enfants pauvres vivent en Afrique sub-Saharienne. Le taux d’extrême pauvreté y est proche de 40%. Si la proportion de personnes pauvres a baissé, il y a en réalité plus de pauvres aujourd’hui dans cette région qu’en 1990 (420 millions contre 284 millions). Et si on prend en compte la pauvreté multidimensionnelle, ce sont en réalité 556 millions de personnes pauvres qui vivent en Afrique subsaharienne.
. La pauvreté est sexiste
Plus de 60% des personnes vivant dans l’extrême pauvreté sont des femmes. Les femmes sont surreprésentées au bas de l’échelle économique, dans des emplois moins valorisés financièrement et socialement, et avec des conditions de travail précaires. Selon ONU Femmes, alors que le taux d’extrême pauvreté devait baisser d’ici 2030, il va finalement augmenter à cause de la crise du Covid, impactant plus fortement les femmes. 47 millions de femmes ont déjà basculé sous le seuil d’extrême pauvreté à cause de la pandémie de Covid19.
Les projections montrent que l’écart de pauvreté entre les femmes et les hommes va se creuser dans les dix prochaines années, en particulier pour la tranche d’âge 25-34 ans. Autrement dit, sans actions urgentes, il y aura plus de pauvres en 2030 qu’en 2020, à cause de la pandémie du Covid19. La majorité de ces pauvres seront toujours des femmes.
. Les enfants sont particulièrement victimes de la pauvreté
Un enfant sur trois souffre de pauvreté multidimensionnelle, contre un adulte sur six. 20% des enfants de moins de 5 ans dans les pays en développement vivent dans une famille souffrant de l’extrême pauvreté (moins de 2,15$/jour).
Avant la crise du Covid, il y avait 356 millions d’enfants vivant sous le seuil d’extrême pauvreté dans le monde. Entre 2019 et 2021, 100 millions d’enfants supplémentaires sont tombés dans la pauvreté. Au total, plus d’un milliard d’enfants souffrent d’au moins une privation grave en matière d’éducation, de santé, de logement, de nutrition, d’assainissement ou d’eau.
. Pas qu’une question d’argent : l’approche multidimensionnelle de la pauvreté
Que veut dire être pauvre ? Au-delà de l’approche monétaire, être pauvre c’est aussi ne pas avoir accès à l’éducation, à l’eau potable, à l’électricité… L’indice global de pauvreté multidimensionnelle (IPM), utilisé pour mesurer la pauvreté dans les pays en développement, s’appuie sur ces critères et donne une meilleure vision de la pauvreté dans le monde. Dans les 109 pays couverts par cet indice, 1,3 milliard de personnes, soit plus d’une personne sur cinq connaissent une situation de pauvreté multidimensionnelle aiguë. Parmi elles, on compte 644 millions d’enfants.
. Mais les chiffres de la pauvreté dans le monde reste très élevés
La Banque mondiale l’affirme elle-même : “Une famille ne sort pas de la pauvreté quand elle dépasse le seuil international de pauvreté de [2,15$/jour]”. C’est pourquoi, depuis 2018, elle a établi deux autres seuils de pauvreté pour prendre en compte le développement des pays pauvres et émergents : 3,65 dollars par jour et 6,85$/jour. Pour ces seuils, les taux de pauvreté dans le monde sont respectivement de 25% et de 47%.
. Le seuil international d’extrême pauvreté
Pour mesurer l’évolution de la pauvreté dans le monde et pouvoir comparer les pays entre eux, la Banque mondiale a établi en 1990, un seuil de pauvreté mondial, utilisé essentiellement dans les pays en développement. Il est calculé sur la base du seuil de pauvreté moyen des pays les plus pauvres du monde. Pour refléter l’évolution de l’économie mondiale, la Banque mondiale a fait évoluer ce seuil, qui définit l’extrême pauvreté : de 1 dollar par jour en 1990, il a été réévalué à l’automne 2022 à 2,15$/jour. On parle de pauvreté absolue, car la pauvreté est alors mesurée par-rapport à un seuil monétaire, identique à travers le monde.
Source : www.oxfamfrance.org/ 3 MARS 2023/
https://www.oxfamfrance.org/inegalites-et-justice-fiscale/la-pauvrete-dans-le-monde/
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8 – La Libye devient le 1er producteur du pétrole brut en Afrique
Selon le dernier rapport de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), la Libye a détrôné le Nigeria pour devenir le premier producteur de pétrole brut en Afrique. En effet, la production de pétrole brut de la Libye a atteint 1,24 million de barils par jour, enregistrant une hausse de 5,7% par rapport au mois précédent. La production nigérienne, elle, s’est établie à 1,23 million de barils par jour sur la même période, contre 1,32 million de barils par jour enregistrés en février.
Cette augmentation de la production libyenne est similaire à celle de plusieurs pays membres de l’OPEP, à l’instar de l’Iran, l’Arabie saoudite, le Gabon et le Koweït qui ont tous augmenté leurs offres. En contrepartie, les pays producteurs de pétrole qui ne font pas partie de l’OPEP, comme le Nigeria, l’Irak et le Venezuela, ont enregistré une baisse de production.
Source : https://africanmanager.com/ African manager/ Par Africanmanager/ 22 avril 2024
https://africanmanager.com/la-libye-devient-le-1er-producteur-africain-du-petrole-brut-en-afrique/
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9 – Niger : première commercialisation de pétrole brut en janvier
Le brut sera acheminé depuis Agadem, à l’est du pays, jusqu’au Bénin grâce à un oléoduc de près de 2 000 kilomètres. La commercialisation de pétrole brut du Niger sur le marché international débutera en janvier, a annoncé le général Abdourahamane Tiani, chef du régime militaire qui dirige cet Etat pauvre sous sanctions régionales depuis un coup d’Etat en juillet.
« Le transport du brut est en cours jusqu’à l’océan Atlantique » et « en janvier prochain (…) nous pouvons espérer les premières sorties de barils du brut nigérien », a affirmé le général dans un entretien à la télévision publique. Sur les « 90 000 barils » produits « par jour » qui seront acheminés vers le Bénin, le Niger touchera 25,4 % des recettes, soit celles de « 22 860 barils par jour », a-t-il précisé.
Le pétrole brut sera acheminé depuis Agadem (est) jusqu’au Bénin voisin par un oléoduc géant mis en service début novembre par le premier ministre civil nommé par les militaires, Ali Mahaman Lamine Zeine.
. Des réserves de « 2 milliards de barils »
Les frontières entre le Niger et le Bénin sont fermées depuis l’application de lourdes sanctions régionales imposées par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), en réaction au coup d’Etat du 26 juillet. Grâce à cet oléoduc long de près de 2 000 kilomètres, le Niger, l’un des Etats le plus pauvres du monde, pourra écouler pour la première fois son brut sur le marché international, via le port de Sèmè au Bénin.
Au total, plus de 6 milliards de dollars ont été investis, dont 4 milliards pour développer les champs pétroliers (gisement d’Agadem) et 2,3 milliards pour la construction de l’oléoduc, selon le gouvernement nigérien. Ces investissements ont permis de porter la production pétrolière du Niger à 110 000 barils par jour, dont 90 000 barils doivent être exportés.
L’or noir est extrait par la China National Petroleum Corporation (CNPC). Le Niger raffine depuis 2011 quelque 20 000 barils par jour, essentiellement du gasoil et de l’essence, à Zinder, dans le centre-est du pays.
Le général Tiani a également annoncé la construction d’une seconde raffinerie avec l’appui de partenaires extérieurs, sans donner de détails sur le projet. Officiellement, les réserves du Niger « tournent autour de 2 milliards de barils », a-t-il déclaré. Selon les projections officielles, le pays produira 200 000 barils par jour en 2026.
Source : www.lemonde.fr/afrique/ Le Monde avec AFP/ Publié le 12 décembre 2023/
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