« Constructeurs automobile/ match pour la première place : Qui de Volkswagen ou de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi a vendu le plus de véhicules en 2018 ? La question agite le monde de l’automobile, car les deux groupes revendiquent la première place. L’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi annonce avoir vendu l’an dernier 10,76 millions de voitures et utilitaires légers. Un peu plus que son concurrent allemand.
Toutefois si l’on prend en compte la vente de poids lourds, c’est Volkswagen qui passe en tête pour la 5e année consécutive, avec près 10,83 millions de véhicules vendus. Le groupe japonais Toyota conserve pour sa part la troisième place, avec 10,59 millions d’unités. Les constructeurs automobiles tentent d’augmenter leurs volumes de vente afin de réaliser des économies d’échelle et de réduire leurs coûts. »
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1 – Automobile : les 9 innovations clés pour 2019
Quelles innovations technologiques attendre du domaine de l’automobile et de la mobilité dans les mois à venir ? Les élèves-ingénieurs de l’ESILV ont eu l’opportunité de visiter le Mondial de l’Auto 2018 à Paris. Ils y ont repéré les véhicules et équipements les plus innovants. La dernière édition du Mondial de l’Auto a revêtu une dimension toute particulière pour les élèves-ingénieurs de l’ESILV. Conviés à l’évènement MonJob@FuturAuto, ils ont eu l’occasion de rencontrer les acteurs du monde de l’automobile. Dirigeants, recruteurs, ingénieurs juniors, seniors et bien d’autres ont échangé avec les futurs ingénieurs diplômés, dans un hall dédié.
Florent Martimort, ESILV promo 2020 et Alexandre Bruneau, ESILV promo 2019, tout deux élèves-ingénieurs de la majeure Mécanique Numérique et Modélisation présentent les véhicules les plus remarqués Porte de Versailles.
Concept cars et véhicules autonomes au Mondial de l’Auto 2018/ Par Florent Martimort, élève-ingénieur.
_ Peugeot e-Legend Concept : le centre de toutes les attentions
C’est sans aucun doute le concept-car qui aura fait le plus parler lors de cette édition 2018, au point qu’une pétition demandant sa commercialisation a été lancée peu de temps après sur internet. Véritable chef-d’œuvre de Peugeot, le constructeur a su démontrer tout son savoir-faire avec cette voiture aux airs de « muscle car » américaine type Chevrolet Camaro ou Ford Mustang.
S’appuyant sur son ancêtre la Peugeot 504, la Peugeot e-Legend Concept est un véritable concentré de technologies. A commencer par ses modes de conduite : manuel, qui permet une projection de la route sur un écran géant incurvé de 49 pouces situé sous le tableau de bord mais aussi sur les écrans logés dans les portières ; ou entièrement autonome, où dans ce mode le volant rétractable et les cadrans disparaissent et laissent la voiture décider de toutes ses actions. La marque au lion, avec ce modèle entièrement électrique, annonce une puissance de 340 kW soit 460 chevaux et une autonomie de 600 km. Qui a dit que le Made in France n’était pas à la hauteur ?
_ Tesla Model 3 : la dernière du géant américain
Précurseur des véhicules électriques très puissants et à très bonne autonomie, Tesla mise encore une fois sur sa marque de fabrique et propose sa nouvelle création : le Model 3. Extérieur épuré, intérieur minimaliste mais très aéré, ce nouveau modèle n’en reste pas moins raffiné. Avec une autonomie de 500 km et une vitesse de pointe de 225 km/h, il reste l’un des véhicules électriques de série les plus rapides au monde. Toutefois, ce qui est encore plus innovant se situe à l’intérieur de l’habitacle. Comme d’habitude on retrouve un grand écran tactile au centre du tableau de bord mais cette fois-ci il s’agit d’une véritable tour de contrôle puisque plus aucun bouton n’apparaît ailleurs (excepté celui des feux de détresse, sécurité oblige) !
_ Renault EZ-Ultimo : un grand pas de plus vers le véhicule autonome
Avec ce concept-car aux airs très futuristes et aux dimensions imposantes (5m80 de long mais seulement 1m35 de haut), Renault exprime son souhait d’être parmi les leaders de la mobilité partagée et autonome de demain et ce dès 2022. D’autant plus que ce modèle vient compléter deux autres concepts baptisés EZ-Go et EZ-Pro. Tout comme eux, EZ-Ultimo est un véhicule électrique et autonome de niveau 4, sans volant et ne possédant qu’une seule porte sur le côté. Avec son intérieur très tourné vers le confort du passager, ce véhicule pourrait avoir plusieurs usages : VTC destiné aux premières classes des compagnies aériennes, limousine pour hôtels de luxe, navette touristique et bien d’autres. Quoiqu’il en soit ce ne sera pas pour tout de suite (ni pour tout le monde) mais une bonne idée de la marque au losange qui fête ses 120 ans cette année.
_ Audi PB18 e-tron : une vraie pile électrique !
Située en plein milieu du stand Audi, la concept car de la firme allemande a fait forte impression avec ses prouesses techniques. En effet, ce n’est pas un mais trois moteurs électriques, dont deux dans les roues arrières, qui permettent à ce bolide futuriste de développer pas moins de 570 kW (soit 775 chevaux !) et de passer du 0 à 100 en 2 secondes et des poussières. Une fois bridée, son autonomie pourra atteindre 500 km pour un temps de charge de seulement 15 min. Malgré ses airs de faux break familial, cette sportive sait aussi négocier les virages mieux qui quiconque avec une gestion indépendante des deux moteurs arrière et donc du couple envoyé à chaque roue.
Néanmoins, la grande nouveauté se trouve dans son poste de conduite : celui-ci peut, pour une utilisation sur circuit, être recentré, minimisant les effets centrifuges dans les virages et assurant un meilleur équilibre de la masse. Comme en course vous serez bien seul, car même si l’espace permet plus, la PB18 e-tron ne compte qu’une place.
_ Bugatti Divo : l’excellence à la française
Toujours dans le domaine des supercars, la potentielle numéro 1 mondiale. Cocorico ! c’est une Française et c’est bien entendu la Bugatti Divo et ses quelques 1500 chevaux. Même si Volkswagen figurait parmi les grands absents de ce Mondial de l’Auto 2018, le groupe allemand a su se rattraper en exposant son tout dernier chef-d’œuvre pensé spécialement pour gagner en vitesse dans les virages. Petite sœur de la Chiron, elle a subi un gros travail au niveau de la carrosserie et du châssis, de quoi permettre 90 kg d’appui aérodynamique supplémentaires et un gain de 35 kg sur la masse totale de ce monstre de puissance. Si l’avant semble agressif, l’arrière n’a rien à lui envier avec ses énormes extracteurs et surtout son aileron dorsal qui surplombe l’énorme W16.
Enfin, dernier détail qui a son importance : le drapeau bleu-blanc-rouge situé sur les bas de caisse latéraux. Si vous avez envie de vous offrir ce véritable bijou (et les cinq millions d’Euro pour l’acquérir), vous devrez attendre quelques années puisque les 40 exemplaires ont déjà tous été vendus.
. Mobilité partagée, équipements de pointe et roue futuriste/ Par Alexandre Bruneau, élève-ingénieur.
_ Audi et la rétrovision par caméra
Depuis le 1er janvier, les constructeurs automobiles sont autorisés à commercialiser des appareils de rétrovision à la place des rétroviseurs. Le premier à être sur le pas de tir de cette technologie jusque-là réservée aux concept-cars, c’est Audi et son premier modèle 100% électrique : l’e-tron. De prime abord, l’apport au niveau du design est indéniable, l’appareil de rétrovision est plus discret et plus aérodynamique que des rétroviseurs classiques. Côté fonctionnement, cela reste assez simple: l’image captée par la caméra à l’extérieur de la voiture est retransmise dans un petit écran logé au bout de la portière, au plus proche de l’emplacement classique d’un rétroviseur. L’écran est tactile et permet un réglage simple et intuitif, par gestes de glissement et de pincement comme sur un smartphone.
_ Partage de véhicule entre particuliers via smartphone : la DS 3 Crossback
Après les services d’automobiles partagées en libre-service, le principe arrive sur les véhicules particuliers. Chez DS Automobiles, cette technologie est inaugurée sur le dernier né de la marque: le SUV urbain DS 3 Crossback. La technologie se nomme DS Smart Access et fonctionne via Bluetooth. Ce service permet d’accéder à son véhicule et de le démarrer via son smartphone ou montre connectée et l’application MyDS. Le propriétaire a ainsi la possibilité de déléguer les commandes d’accès et de démarrage à un maximum de cinq personnes différentes simultanément, et cela sans l’intervention d’une clé physique, en gardant la main sur le temps de cette délégation.
_ Citroën Advanced Comfort, le retour du grand confort démocratisé
La marque Citroën revient cette année aux fondamentaux après le récent abandon de la suspension hydropneumatique qu’elle a elle-même inventée. Qui plus est, en proposant un programme innovant et complet nommé Citroën Advanced Comfort déployé sur une bonne partie de sa gamme. Le C4 Cactus et le C5 Aircross, présentés en première européenne lors du Mondial, sont les deux modèles disposant de la dernière innovation du programme: les suspensions à butée hydraulique progressive, sorte de successeur de la suspension hydropneumatique.
Le constructeur souhaite apporter des prestations de confort de très haut niveau, avec une technologie qui n’est pas plus encombrante qu’un amortisseur traditionnel. Cette technologie est facilement adaptable sur les anciens modèles, elle est purement mécanique (sans intervention électronique), et présente un coût maîtrisé et avec un impact limité en matière de poids par rapport à un amortisseur classique.
_ Michelin Vision Concept : une roue monobloc sans air
Les équipementiers ne sont pas en reste, comme Michelin, qui propose une vision future du pneu, s’affranchissant de toutes les normes actuelles. L’entreprise française a imaginé un concept de roue monobloc qui remplace le pneu et la jante.
Cette roue monobloc présente trois aspects innovants :
. La roue est sans air, conçue avec une structure alvéolaire déformable par generative design ou bio-mimétisme, et un matériau composite fait à base de caoutchouc, mais aussi bambou, papier, bois, aluminium, carton et plastique recyclés et écorce d’orange.
. La bande de roulement est régénérable par impression 3D. On peut donc réimprimer son pneu lorsque la bande de roulement est trop usée, et également adapter l’impression aux conditions de route (neige, tout-terrain, pluie,etc.)
. Enfin, la roue est connectée : le conducteur pourra, être informé de l’état d’usure de la bande de roulement, programmer la réimpression, et choisir le type de structure appliqué lors de la réimpression, structure qui pourra également être suggérée par l’application par détection du besoin.
Avec plus d’un million de visiteurs, le Mondial de l’Auto 2018 égale son propre record et démontre une fois de plus le savoir-faire et les innovations de nombreuses marques, dont bon nombre de françaises. Rendez-vous à la prochaine édition !
24 OCT 2018 / PAR ESILV PARIS / MODIFIED ON 25 OCT 2018
https://www.esilv.fr/automobile-innovations-cles-pour-2019/
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2 – Le marché automobile français démarre l’année 2019 en recul
Les données sur les immatriculations de voitures neuves en France pour janvier 2019 ont été publiées le 1er février par le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA). Le marché automobile démarre l’année avec un ralentissement de 1,1%. PSA reste le premier malgré un léger repli tandis que Volkswagen voit ses livraisons augmenter. Le recul des ventes automobiles se poursuit en France. Vendredi 1er février, le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA) a publié ses données mensuelles sur les immatriculations de voitures neuves particulières en France en janvier 2019. Avec 155 087 voitures vendues, le marché accuse une baisse de 1,12% en janvier 2019 par rapport à janvier 2018.
_ Conséquence des gilets jaunes et effet d’attente
Les ventes n’ont donc cessé de baisser depuis septembre 2018. Le repli est cependant moins fort qu’en décembre 2018 : le marché français subissait alors un recul de 14,5%. Et sur l’ensemble de l’année 2018, les immatriculations ont augmenté de 3% avec 2,17 millions de véhicules mis sur les routes. Le CCFA évoque plusieurs raisons pour expliquer ce ralentissement. La mise en place de la norme WLTP continue de perturber les constructeurs. Le secteur automobile n’a pas non plus été épargné par un « effet gilet jaunes” en fin d’année 2018 avec l’activité des concessions perturbées ou le transport des véhicules ralenti. Le comité évoque enfin le renouvellement imminent de deux modèles stars du marché français : la Renault Clio et la Peugeot 208.
_ PSA résiste mieux au repli
PSA reste le premier du marché et résiste mieux à son repli. Le constructeur tient une part de marché de 35,4% (54 864 véhicules). En janvier 2019, les marques du groupe (Peugeot, Citroën, DS, Opel) voient leurs livraisons diminuer de 1,6% sur un an. Peugeot connaît une baisse (-5,9%) tandis que DS continue de surfer sur le succès du SUV DS7 Crossback (+21%). La filiale allemande Opel profite aussi d’une belle performance (+7,6%). Deuxième sur le marché avec une part de 23,2% (36 038 voitures), le groupe Renault (Dacia, Alpine) souffre davantage du ralentissement et connaît une baisse de 3% sur le premier mois de l’année. La marque Peugeot voit une diminution de 3,3% tandis que Dacia souffre davantage (-5,4%).
_ Volkswagen échappe au ralentissement global
En janvier, le constructeur allemand Volkswagen échappe au ralentissement global et ses livraisons augmentent de 6,7% sur un an (17 764 immatriculations en janvier). Le premier importateur du marché français tient aussi la troisième place avec une part de 11,4%. Les marques Porsche (+23,3%), Volkswagen (+17,2%) et Skoda (+1,5%) portent ce résultat tandis que Audi (-6,9%) et Seat (-5,3%) connaissent un repli. Sur un an, les ventes de Nissan s’effondrent de 45,6% avec 2557 unités en janvier 2019. Ford voit aussi une diminution significative : -15,5% pour 5860 livraisons. Toyota fait mieux avec 8890 immatriculations en début d’année, soit une augmentation de 4,9%.
SIMON CHODORGE/ PUBLIÉ LE 01/02/2019/
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3 – BUSINESS/ Constructeurs automobile : match pour la première place
Qui de Volkswagen ou de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi a vendu le plus de véhicules en 2018 ? La question agite le monde de l’automobile, car les deux groupes revendiquent la première place. L’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi annonce avoir vendu l’an dernier 10,76 millions de voitures et utilitaires légers. Un peu plus que son concurrent allemand. Toutefois si l’on prend en compte la vente de poids lourds, c’est Volkswagen qui passe en tête pour la 5e année consécutive, avec près 10,83 millions de véhicules vendus.
Le groupe japonais Toyota conserve pour sa part la troisième place, avec 10,59 millions d’unités. Les constructeurs automobiles tentent d’augmenter leurs volumes de vente afin de réaliser des économies d’échelle et de réduire leurs coûts. Une manière de compenser les coûteux investissements nécessaires pour développer les véhicules électriques et autonomes.
Par Euronews/ Dernière MAJ: 31/01/2019
https://fr.euronews.com/2019/01/30/constructeurs-automobile-match-pour-la-premiere-place
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4 – Industries automobiles : Palmarès français 2018 des « petits » constructeurs
Pas moins de 60 marques automobiles sont présentes en France! Comment se portent les plus petites d’entre-elles ? Réponse chiffrée. C’est peu dire que les principaux constructeurs automobiles monopolisent le marché automobile français. Imaginez : alors que 2,173 millions de voitures neuves ont été immatriculées en 2018, les 10 premières marques (de Renault à Mercedes) en ont totalisé à elles seules 1,686 million, soit 77,6%. En ajoutant les 10 marques suivantes (de Nissan à DS), on arrive même à plus de 95%. Et carrément 99,5% avec les 10 suivantes (de Volvo à Jaguar)… Ce qui signifie que les 30 autres « petites » marques se disputent les miettes (0,5%), soit 10.722 immatriculations.
_ Alpine déjà 33e
En tête de cette liste, on trouve Porsche (4.567 bolides), qui a perdu du terrain (-16%) surtout en fin d’année à cause des soucis d’homologation liés au cycle WLTP. Suivi de Tesla (1.252), en recul de 8% dans l’attente de la Model 3, puis Alpine (1.156) qui accède donc à la 33e position du marché français dès son année de lancement. Ensuite, on compte 945 Infiniti (-52%!), 720 Subaru (stable), 606 Maserati (-15%, dont 186 Ghibli), 301 SsangYong, 270 Ferrari (dont 125 F488 et 56 portofino), 139 Lotus (-14%). En 40e position, surprise : Bolloré le retour, avec 104 Bluecar (+85%).
Au-delà du 41e rang, la plupart des griffes mythiques : 92 Chevrolet (50 Camaro et 42 Corvette), 84 Aston Martin (dont 42 DB11), 82 Bentley (46 Continental GT), 81 Lamborghini (51 Huracan), 71 Caterham, 61 Morgan, 26 McLaren, 19 Cadillac, 16 Rolls Royce (7 Dawn et 6 Wraith). Mais aussi 2 Donkervoor D8, 2 KTM X-Bow, une Dallara Stradale, une (sino-italienne) DR Ero, une seule Lancia Y et, pour finir en beauté, une Bugatti Chiron. Enfin, se glissent parmi ces derniers les « artisans » français, en l’occurrence 69 MPM Motors (PS16), 41 buggies Secma Fun, 9 PGO et 3 Bee Bee (une puce électrique).
_ Le classement des 30 plus « petites » marques en France
(Marques : ventes 2018, évolution/2017)
31e Porsche : 4.567 (-16%)
32e Tesla : 1.252 (-8%)
33e Alpine : 1.156 (nouv)
34e Infiniti : 945 (-52%)
35e Subaru : 720 (stable)
36e Maserati : 606 (-15%)
37e SsangYong : 301 (-55%)
38e Ferrari : 270 (-1%)
39e Lotus : 139 (-14%)
40e Bolloré : 104 (+86%)
41e Chevrolet : 92 (-33%)
42e Aston Martin : 84 (-27%)
43e Bentley : 82 (stable)
44e Lamborghini : 81 (+19%)
45e Caterham : 71 (stable)
46e MPM Motors : 69 (+109%)
47e Morgan : 61 (+2%)
48e Secma : 41 (-16%)
49e McLaren : 26 (stable)
50e Cadillac : 19 (-37%)
51e Rolls-Royce : 16 (+100%)
52e PGO : 9
53e Bee Bee : 3
54e Donkervoor : 2
54e KTM : 2
56e Bugatti : 1
56e Dallara : 1
56e DR Ero : 1
56e Lancia : 1
60e Radical : 0
Source : AAA-Data/ ECONOMIE PUBLIÉ LE 11/01/2019/
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5 – L’industrie automobile au Maghreb, un turbo au développement ?
Les constructeurs automobiles du monde sont de plus en plus nombreux à faire tourner les des usines du Maghreb. Alors que le Maroc trône comme leader incontesté du secteur, la Tunisie essaie de lui emboîter le pas. L’Algérie, elle, est le seul pays à ne plus importer de voitures, encore que son modèle «made in bladi» pédale dans la semoule. Le Maghreb est-il en passe de devenir le nouveau «Detroit» de l’industrie automobile ?
Depuis quelques années, le secteur est en plein essor et les plus grands constructeurs, faute de se bousculer carrément, se succèdent pour signer partenariats et autres accords d’implantation. L’une des dernières illustrations en date, la signature par les Tunisiens, en marge de leur participation au sommet Chine-Afrique, d’un protocole d’accord avec le Shanghai Automotive Industry Corporation (SAIC). Au ministère de l’Industrie, on affiche son espoir de voir cet accord avec le géant chinois «transformer complètement le paysage automobile du pays».
«Ce dont on a le plus besoin aujourd’hui, ce sont des investisseurs de ce gabarit, qui créent de l’emploi, notamment parmi les cadres, mais aussi ceux qui pourront faire bénéficier le pays d’un transfert de technologies important pour renforcer notre tissu industriel, qui fait partie des fiertés de la Tunisie», a affirmé Fethi Sahlaoui, directeur général au ministère tunisien de l’Industrie à Sputnik.
_ Un parc automobile «made in Maghreb» en plein essor
En octobre dernier, le groupe tunisien Medicars inaugurait sa première unité d’assemblage de voitures particulières, en partenariat avec «l’autre» géant chinois, Geely, premier constructeur de voitures particulières en Chine. Une première en Tunisie depuis que la Société tunisienne d’industrie automobile (STIA), l’entreprise nationale de carrosserie industrielle, a abandonné les voitures particulières pour se cantonner aux autobus et aux camions, voilà une trentaine d’années. Le Geely GC6 produit en Tunisie sera commercialisé à partir de 2019, et «coexistera» avec les autres modèles de la gamme, qui eux, continueront d’être importés par le concessionnaire.
Quelques semaines auparavant, c’était le groupe Peugeot qui signait le grand retour de sa gamme pick-up, «en choisissant la Tunisie, 25 ans après avoir abandonné sa fameuse 404», précise le directeur général des industries manufacturières (DGIM), Fethi Sahlaoui. Une capacité de 4.000 véhicules par an pour cette usine basée à une vingtaine de kilomètres au sud de Tunis. (…)
Publié le 05.12.2018/ Mis à jour 07.12.2018/
https://fr.sputniknews.com/actualite/201812051039187260-maghreb-industrie-automobilie-tunisie/
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6 – La Chine en première place mondiale de l’industrie automobile
La Chine, qui accueille l’industrie automobile mondiale au salon de Pékin à partir de mercredi, est en train de s’imposer comme la première puissance du secteur et le pays où s’invente la voiture autonome et connectée du futur. En février, le constructeur chinois Geely, déjà propriétaire du suédois Volvo, est devenu à la surprise générale premier actionnaire de l’allemand Daimler (maison mère de Mercedes-Benz), leader mondial du haut de gamme et monument de l’histoire automobile. La prise de près de 10 % du capital symbolise une montée en puissance.
« La Chine est en train de prendre le leadership mondial de l’industrie automobile et va distancer l’Europe et l’Amérique », estime Ferdinand Dudenhöffer, directeur du Center Automotive Research (CAR), basé en Allemagne. L’atout le plus évident de l’empire du Milieu est la taille de son marché, le premier mondial, de très loin, avec un écart qui continue de se creuser vis-à-vis des États-Unis, relégués au deuxième rang.
En l’an 2000, le marché chinois était embryonnaire, avec à peine plus de 1 % des ventes mondiales de voitures neuves. En 2017, sa part est passée à près de 29 % et elle augmentera à plus d’un tiers des ventes dans les années à venir, selon CAR. Dans le même temps, la part des États-Unis est passée de 35 % à 20 %, avec une prévision à 16 % en 2025. Avec 28,9 millions de véhicules vendus l’an dernier, et une croissance toujours soutenue, la Chine devrait bientôt peser autant que les États-Unis et l’Union européenne réunis !
_ Affronter la concurrence
Le géant asiatique a rapidement développé son industrie en accueillant les investissements des constructeurs étrangers, tout en les contraignant à coopérer avec des acteurs locaux au sein de sociétés communes dont ils ne pouvaient détenir plus de 50 %. Pékin vient d’annoncer la fin progressive de ce carcan, le signe que le pays est désormais assez fort pour affronter la concurrence étrangère. Les marques locales chinoises gagnent déjà des parts de marché sur leur marché intérieur. Elles s’apprêtent à partir à la conquête du monde. « D’ici à 2025, nous allons vivre avec les constructeurs chinois ce que nous avons déjà connu avec les Coréens », leur arrivée sur les marchés américains et européens, « mais encore plus massive, avec des véhicules de qualité, des voitures électriques », prévoit M. Dudenhöffer.
Outre ses grands constructeurs comme SAIC, partenaire de Volkswagen et General Motors, ou Dongfeng, partenaire notamment de Renault, Nissan ou PSA (dont il est premier actionnaire), la Chine compte un vivier de jeunes entreprises automobiles, comme Lynk Co, NIO ou FMC. Déjà en tête dans les véhicules électriques, « la Chine veut devenir le leader mondial dans les technologies de transport du XXIe siècle, y compris les véhicules connectés et autonomes […]. Elle pense le devenir d’ici cinq à dix ans », explique Bill Russo, directeur du cabinet Gao Feng Advisory.
_ Technologiquement avancée
Le pays n’a rien à envier aux États-Unis en matière d’entreprises innovantes : Baidu, Tencent ou Alibaba dans l’Internet, Catl, premier fabricant mondial de batteries, Huawei, leader des télécommunications, Didi, le « Uber » chinois… La Chine fait la course en tête dans le déploiement de la 5G, l’Internet mobile ultrarapide, une technologie clé pour la voiture du futur, selon une étude de l’association américaine des opérateurs de télécommunications. Les Chinois ont « à la fois des mastodontes de la production automobile et des géants des hautes technologies », relève Guillaume Crunelle, responsable automobile chez Deloitte.
Leur écosystème est même « meilleur que celui de la Silicon Valley », juge M. Dudenhöffer, selon qui les procès autour des accidents de véhicules autonomes aux États-Unis vont y freiner l’innovation au moment où la Chine accélère. Pour lui, l’Europe est déjà décrochée…
Il souligne les investissements massifs consentis par l’État chinois dans les universités et la recherche, avec une volonté politique claire. La Chine est un pays « où il faut être », confirme Guillaume Devauchelle, directeur de l’innovation chez l’équipementier français Valeo. « C’est un pays qui a une taille suffisante pour créer des standards de fait ». Il cite l’exemple d’une réglementation « astucieuse » : des subventions publiques accordées aux voitures ayant 100 km d’autonomie et atteignant 100 km/h qui « permettent le déploiement rapide de véhicules électriques très peu coûteux ».
Julien Girault – Agence France-Presse et Daniel Aronssohn – Agence France-Presse
à Pékin et à Paris/ 25 avril 2018
https://www.ledevoir.com/economie/526091/automobile-la-chine-prend-le-pouvoir
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7 – Marché automobile mondial : l’Inde double l’Allemagne
C’était une tendance que nous avions déjà évoqué récemment mais qui se confirme : au premier semestre, l’Allemagne n’est plus le quatrième marché mondial, puisque l’Inde vient de prendre cette place après des mois de croissance soutenue. Ce n’est pas pour rien si le groupe Volkswagen, avec Skoda, veut avoir une antenne importante en Inde. Ce pays, qui est un des plus peuplés de la planète, est aussi celui qui affiche l’un des taux de motorisation (nombre de voitures pour 1000 habitants) les plus faibles. Le potentiel est donc énorme sur place, et certaines marques européennes importantes, comme Renault, l’ont bien compris.
Ce tableau illustre à quel point le potentiel de l’Inde est grand. Le pays a doublé l’Allemagne pour se hisser au quatrième rang mondial des ventes automobiles, derrière les ogres que sont la Chine, les Etats-Unis et le Japon qui est en perte de vitesse. A ce rythme, l’Inde pourrait parvenir à doubler le Japon dans un futur proche et à s’imposer comme le troisième marché global. Pour l’heure, l’Inde est surtout un pays où les constructeurs d’accès réussissent. Renault y a introduit la Kwid avec succès (même si les ventes diminuent aujourd’hui), et Maruti Suzuki (première marque auto en Inde, détenue par Suzuki) possède une situation confortable de leader sur plusieurs segments.
Les automobiles à forte marge (premium, luxe), ne représentent qu’une toute petite part des ventes, mais à mesure que le développement du pays va s’accélerer, l’intérêt pour des groupes comme Mercedes, BMW, Lexus ou Volkswagen sera grandissant.
Audric Doche/ Dans Economie / Politique / Marché/ Audric Doche Le 28 Août 2018/
https://www.caradisiac.com/marche-automobile-mondial-l-inde-double-l-allemagne-170517.htm
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8 – L’Afrique, nouveau moteur de croissance pour l’industrie automobile chinoise
Le Sommet de Beijing 2018 du Forum sur la coopération sino-africaine a eu lieu le 3 septembre à Beijing. Il ressort du sommet que l’industrie automobile a grandement favorisé le développement de la Chine et de l’Afrique, et que le marché africain devrait être pour les constructeurs automobiles chinois synonyme de nouveau moteur de croissance. Le nombre total des véhicules chinois exportés l’année dernière s’est élevé à 1,06 million d’unités, en hausse de 31%, dont 641.000 unités exportées vers les pays de « la Ceinture et de la Route », selon des données.
Comparée à Toyota et Volkswagen, la proportion des constructeurs automobiles chinois en Afrique est encore relativement faible. En raison du ralentissement de la croissance du marché automobile national, l’Afrique et l’Amérique centrale et du Sud devraient devenir le marché automobile le plus prometteur pour les constructeurs automobiles chinois.
Le marché automobile africain a un grand potentiel. Selon des données, la population africaine représente 15% de la population mondiale, mais les ventes de voitures sur l’ensemble du continent n’étaient que de 1,196 million l’an dernier, en baisse de 9,08% en glissement annuel, représentant moins de 1,5% de la production mondiale de véhicules. L’Afrique du Sud, l’une des régions les plus développées dans le secteur de l’industrie automobile africaine, est connue sous le nom de « Detroit de l’Afrique », en référence à la ville de Detroit aux USA, véritable capitale de l’industrie automobile de l’Amérique du Nord. En 2013, le gouvernement sud-africain a lancé un nouveau plan de développement de l’industrie automobile dans le but de produire 1,2 million de véhicules en 2020.
De nos jours, l’industrie automobile est la deuxième plus grande industrie en Afrique du Sud, avec une valeur de production d’environ 7,5% du PIB. L’Afrique du Sud est le plus grand marché automobile du continent africain, la production automobile représentant plus de 80% de la production totale en Afrique.
Selon des données publiques, les ventes de véhicules à énergie nouvelle en Chine ont atteint 716.000 unités l’année dernière, soit une augmentation de 51% en glissement annuel, représentant plus de la moitié du marché mondial des voitures à énergie nouvelle. Dans le cadre de l’initiative « la Ceinture et la Route », en 2017, les ventes à l’exportation de véhicules à énergie nouvelle chinois se sont élevées à 105.000 unités, représentant 14% des exportations totales. Face à de nouvelles opportunités dans le marché mondial, les marques automobiles chinoises doivent renforcer leur image et avoir une compréhension approfondie des besoins des habitants locaux.
En même temps, les constructeurs automobiles doivent accélérer la transformation et la modernisation dans le marché étranger, améliorer la compétitivité de leurs produits et leur expérience après-vente, et renforcer la promotion de véhicules à énergie nouvelle.
BEIJING, 13 septembre (Xinhua)/
http://french.xinhuanet.com/2018-09/13/c_137465012.htm
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9 – Afrique du Sud : le constructeur Allemand vise une production record en 2019
L’unité sud-africaine du constructeur allemand Volkswagen prévoit la production cette année d’un nombre record de véhicules. Malgré une économie morose et d’autres obstacles dans ce pays d’Afrique australe, le constructeur automobile allemand augmentera sa production de 28 %. Mais 2019 représentera un défi majeur pour l’industrie automobile sud-africaine dans son ensemble. « L’accord important sera ce que nous appelons le » Pacte Auto panafricain « , où nous connecterons les centrales à une industrie automobile panafricaine. (…) Qui pourraient accepter un contenu local dans chaque région ».
L‘économie, qui est entrée en récession l’année dernière, ne devrait croître que de 1,3 % en 2019 selon la Banque Mondiale, soit moins de la moitié de la moyenne mondiale. Selon son directeur général, Volkswagen fabriquera 161 900 véhicules cette année, dont 108 000 destinés à l’exportation.
“Nous sommes déjà petits avec une production d’environ 600 000 voitures – c’est trop petit pour être pertinent à l‘échelle mondiale. La production devrait être d’un million, un million et demi par an, alors si vous voulez en quelque sorte jouer la durabilité comme la Thaïlande, il faut savoir que 600 000 ne font pas le poids. Il faudrait plutôt penser à mettre sur pied un nouveau plan directeur sur lequel nous travaillons. Il nous faut développer ce marché et ainsi, nous pourrons avoir une bonne localisation durable des composants, nous avons une fabrication en profondeur dans cet environnement. Réduire n’aidera pas ‘’, à expliqué Thomas Schaefer, son directeur général.
Volkswagen présentera à l’Union Africaine une idée de pacte auto panafricain au cours des prochaines semaines, dans le but de relier les différentes régions de manière à développer des entreprises durables après avoir obtenu le soutien du Forum économique mondial et celui de la Communauté de l’Afrique de l’Est. L’Angola a également approché Volkswagen pour éventuellement construire une usine de montage et mettre en place un service de covoiturage qui devrait être lancé au Rwanda le mois prochain. Un service de covoiturage pourrait éventuellement être déployé dans d’autres pays africains, y compris sur des marchés plus développés, tels que l’Afrique du Sud, où des géants du secteur comme Uber sont déjà bien implantés.
REUTERS/ 21/02/2019
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10 – L’automobile américaine a perdu des emplois, malgré les promesses de Trump
Un an après avoir semoncé les constructeurs automobiles et obtenu d’eux des promesses d’embauches, Donald Trump a-t-il réussi à sauver des emplois dans un secteur qui subit les délocalisations et qui se robotise ? Quatre jours avant l’ouverture du salon automobile de Detroit, le président américain, élu sur la promesse de préserver les emplois industriels aux États-Unis, s’est attribué les lauriers de la récente décision de Fiat Chrysler de rapatrier aux États-Unis la production de son pickup très rentable Ram 1500 et de créer 2500 emplois. « Merci Chrysler, une décision très avisée. Les électeurs du Michigan sont très contents d’avoir voté pour Trump/Pence. Beaucoup d’autres à suivre », a tweeté Donald Trump.
S’il n’est pas exclu que d’autres grands groupes emboîtent le pas à Fiat Chrysler, le tableau social d’ensemble est beaucoup plus contrasté. Le secteur automobile (constructeurs et équipementiers) a perdu des emplois l’an dernier : il employait par exemple 783 200 personnes fin novembre 2017, contre 788 900 fin décembre 2016, selon le Bureau des statistiques de l’emploi. « L’emploi dans le secteur automobile américain était légèrement en baisse l’an dernier. Les ventes et la production étaient également en baisse. Or l’emploi est lié étroitement à la production », indique à l’AFP Kristin Dziczek, experte au Center for Automotive Research.
_ Effectifs diminués
En mars dernier, General Motors avait promis, sous la pression de M. Trump, de créer 900 emplois dans les douze mois suivants. Si le premier constructeur américain dit être en bonne voie pour honorer cette promesse, ses effectifs ont pourtant diminué en un an, pour tomber à 52 000 employés à temps plein fin 2017, contre 55 000 un an plus tôt. « Le déclin est dû à des mesures que nous avons prises dans certaines usines en 2017 pour adapter la production aux changements observés sur le marché des [petites] voitures », explique à l’AFP Patrick Morrissey, porte-parole de GM.
« Les goûts des consommateurs ont changé. Ils se détournent des petites voitures au profit des crossovers et des pickups », confirme Dave Sullivan, expert chez AutoPacific.com. Ces changements ont eu des conséquences lourdes sur l’emploi puisqu’ils ont conduit le « Big Three » de Detroit (GM, Ford et Fiat Chrysler) à prendre des mesures d’austérité, comme du chômage technique et la réduction des effectifs sur des sites.
C’est le cas dans les usines GM de Lordstown, dans l’Ohio, où est produite la Chevrolet Cruze, et de Grand River (Michigan) fabriquant les Cadillac CTS et ATS et les Camaro. Ford a renoncé à sa promesse de construire la Ford Focus aux États-Unis et va le faire désormais en Chine.
_ Renégociation de l’ALENA
« Il n’y a pas de doute sur le fait que le gouvernement Trump a mis les questions manufacturières dans son agenda, notamment la réforme fiscale, la renégociation de l’ALENA, la réglementation […]. Mais la plupart de ces problématiques n’ont pas encore abouti », explique Keith Belton, enseignant à l’Université de l’Indiana. « Nous avons vu des constructeurs importer des véhicules fabriqués à l’étranger aux États-Unis, notamment la Ford EcoSport d’Inde. La Focus viendra de Chine. Ford va également fabriquer des véhicules dont la production était destinée à une usine de Flat Rock dans le Michigan au Mexique », renchérit David Sullivan.
Les importations de véhicules produits en Chine, au Mexique et en Inde ont augmenté. Les exportations du Mexique au faible coût de la main-d’oeuvre vers les États-Unis étaient en hausse de 9,4 % en 2017, selon les chiffres officiels.
Une nouvelle dynamique se dessine dans les prochains mois, en raison des baisses massives des impôts pour les entreprises adoptées récemment et des négociations en cours sur l’accord de libre-échange associant États-Unis, Canada et Mexique (ALENA). « L’incertitude sur le libre-échange, notamment l’ALENA, pourrait inciter certaines entreprises à repenser leur stratégie », fait valoir Rebecca Lindland chez Kelley Blue Book. « Si les États-Unis se retirent de l’accord ou le modifient significativement, les pickups [de Fiat Chrysler] seraient soumis à une taxe douanière de 25 % », explique Kristin Dziczek, rappelant que 80 % des Ram 1500 produits au Mexique sont vendus sur le marché américain.
« Nous évaluons nos implantations de façon régulière », affirme pour sa part Dan Ammann, numéro 2 de GM, qui fabrique également au Mexique de grosses voitures vendues aux États-Unis.
Luc Olinga – Agence France-Presse à Detroit/ 16 janvier 2018/
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