« Longtemps attendus, les premiers taxis volants électriques commencent à quitter les centres de recherche pour arriver sur les tarmacs, à l’image de celui de Volocopter, qui devrait prendre du service officiellement pour les Jeux olympiques de Paris, l’an prochain. »/AFP
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1 – AFP/ Au Bourget, les taxis volants commencent à décoller, les commandes aussi
Longtemps attendus, les premiers taxis volants électriques commencent à quitter les centres de recherche pour arriver sur les tarmacs, à l’image de celui de Volocopter, qui devrait prendre du service officiellement pour les Jeux olympiques de Paris, l’an prochain.
Au-dessus des pistes de l’aéroport du Bourget, en région parisienne, le “Volocity” du constructeur aéronautique allemand atterrit en douceur, après une démonstration d’une quinzaine de minutes pour la 54e édition du Salon international de l’aéronautique et de l’espace.
L’appareil à deux places – un pilote et un passager – alimenté par batteries électriques, ne fait quasiment pas de bruit, contrastant avec les avions de chasse qui se succèdent dans le ciel.
A bord, Paul Stone, Britannique de 56 ans, est aux commandes: une conduite relativement “simple”, selon l’ancien de la Royal Navy, qui pilotait auparavant des avions de chasse puis des hélicoptères.
Avec cet eVTOL (l’acronyme anglais pour aéronef électrique à décollage et atterrissage verticaux), “les pilotes d’hélicoptère vont devoir désapprendre des compétences pointues”, dit-il.
Car dans l’avion blanc, qui rappelle un hélicoptère, “il y a une différence importante: un système numérique de contrôle du vol”, rendant la navigation beaucoup plus aisée. “C’est très excitant de tester cela: cela permet d’appliquer ses compétences, issues des avions existants, pour ce nouveau monde”, souligne Paul Stone.
Volocopter se prépare pour les Jeux olympiques de Paris, et teste pour cela en région parisienne, depuis plus d’un an et demi, ses engins avec le gestionnaire d’aéroports Groupe Aéroports de Paris (ADP), la Régie autonome des transports parisiens (RATP) et la région Ile-de-France.
Un aboutissement qui arrive après quelque 600 millions de dollars d’investissements. “Ca n’est pas un marché aisé”, reconnaît le directeur commercial et financier de Volocopter, Christian Bauer, qui évoque un ticket d’entrée élevé alors que le marché n’existe pas encore. “C’est un défi, mais nous sommes très proches de la phase commerciale.”
A l’horizon, l’entreprise va vendre ses appareils mais aussi gérer les trajets, avec une application qui permettra de réserver en ligne, comme pour un taxi. Elle a déjà reçu 300 pré-commandes de compagnies privées pour exploiter conjointement ses taxis volants.
– Sans pilote? –
Prendra-t-on à l’avenir un eVTOL aussi facilement qu’un VTC ? Le salon du Bourget leur consacre en tout cas pour la première fois un espace entier, où se concentrent des appareils ultra design.
Car les investissements affluent. Selon une étude récente du cabinet d’études Deloitte, les eVTOL ont attiré 6 milliards d’euros d’investissements à l’échelle mondiale en 2021, 2,7 milliards d’euros en 2022.
“Il y a quatre ans, cela restait un secteur encore très exploratoire. Le marché s’est un peu consolidé, on a aujourd’hui de véritables prototypes, cela devient une réalité”, analyse Jean-Louis Rassineux, responsable aéronautique et défense pour Deloitte.
L’engouement est là, et les commandes suivent. L’eVTOL Atea de la start-up française Ascendance Flight Technologies a ainsi annoncé lundi 110 nouvelles intentions d’achats, soit 505 en tout.
De son côté, l’entreprise américaine Archer a déjà reçu des précommandes pour 100 eVTOL par United Airlines, pour plus d’un milliard de dollars.
Le Midnight, son eVTOL ultra design, peut emporter quatre passagers en plus de son pilote. “Nous pouvons amener de l’aéroport au centre des métropoles pour un coût similaire à celui d’un VTC, et remplacer un trajet de 90 minutes en voiture par un trajet de cinq minutes”, affirme à l’AFP le fondateur et patron d’Archer, Adam Goldstein.
Le fait d’utiliser de l’électrique permet un coût de maintenance beaucoup plus faible qu’avec les hélicoptères, estime-t-il, rejetant l’idée d’avions réservés aux plus riches, une critique souvent adressée à ces avions nouvelle génération.
“Vous pouvez partager le coût sur une base d’usagers beaucoup plus large, en faisant voler les avions beaucoup plus”, affirme-t-il.
Attirés par ce nouveau marché potentiel, les avionneurs établis ne veulent pas manquer le coche: ainsi, l’américain Boeing a investi massivement dans la start-up américaine Wisk Aero, qui a mis au point un eVTOL sans pilote, présenté au Bourget.
“Nous n’avons pas de plan B pour avoir un pilote optionnel. Nous sommes absolument déterminés à faire certifier le premier avion autonome”, martèle Brian Yutko, le dirigeant de Wisk, qui ne donne pas de calendrier précis. Mais garde en tête les JO… de Los Angeles, en 2028.
Source : https://fr.news.yahoo.com/lem/tq/uh/jnd/ AFP/ mar. 20 juin 2023 à 12:31 PM UTC
https://fr.news.yahoo.com/au-bourget-taxis-volants-commencent-123155241.html
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2 – Quel avenir pour l’aéro-mobilité urbaine en Afrique ?
L’aéromobilité urbaine commence à s’inviter dans les débats entre professionnels et décideurs du continent. Verra-t-on dans le futur proche des taxis-volants et des ambulances-drones sillonner le ciel des villes africaines ?
La question de la mobilité urbaine est cruciale en Afrique, puisque le continent devrait enregistrer sur les trente prochaines années la plus importante dynamique au monde en matière de croissance démographique et d’urbanisation : près de 2,5 milliards d’habitants en 2050, dont 60 % installés dans des villes, soit une croissance de 153 % de la population urbaine en comparaison à 2020.
Cette croissance attendue devrait être accompagnée de stratégies nationales et locales (collectivités et élus des territoires) afin de déployer des capacités de déplacement et de transport des personnes ou des biens, notamment à l’intérieur des grandes agglomérations urbaines à l’instar de Lagos, Le Caire, Kinshasa, Abidjan ou encore Casablanca.
Si la tendance actuelle à travers le continent vise la modernisation des transports collectifs artisanaux (minibus, taxis partagés, taxis-motos) avec un parc plus sûr et moins polluant, certaines villes ont déjà lancé de nouveaux moyens de transport en commun : le tramway à Casablanca au Maroc (deux lignes totalisant 47,5 km de réseau avec 71 stations), le projet de métro aérien d’Abidjan, connectant Anyama à Port Bouët, ou le téléphérique qui fait l’objet de sérieuses considérations dans les villes de Kigali, Kampala, Mombasa et Tananarive pour son faible coût et sa capacité à franchir aisément des obstacles naturels.
. Des ambulances drones pour des villes congestionnées…
D’autres approches ” futuristes ” commencent déjà à prendre forme dans les débats entre professionnels du continent. C’est notamment le cas de l’aéromobilité urbaine et les drones de transport de personnes, un scénario mis en lumière lors de la première édition de l’Aerospace African Forum qui s’est tenue le 16 février à Casablanca.
Se projetant dans le futur, Abdellatif Maâzouz, président de la région Casabalanca-Settat qui intervenait à la table-ronde ” Aéromobilité, une équation du futur pour les territoires”, avance déjà l’idée d’un avion ” à taille humaine ” et de drones qui pourraient être utilisés dans des situations d’urgences par exemple dans des villes à forte densité urbaine.
L’aéromobilité peut en effet offrir des avantages en termes de rapidité, d’efficacité et d’accessibilité, mais peut également être coûteuse et nécessiter des compétences spécialisées pour les opérateurs de véhicules aériens. L’urbanisation accélérée en Afrique, avec des taux très élevés dans la sous-région du nord, pose aujourd’hui des problèmes au niveau de la circulation routière, notamment. À l’entrée sud de Casablanca au Maroc par exemple, une ambulance peut mettre plus d’une heure avant d’arriver sur le lieu de l’accident. Un projet d’ambulances-drones peut-il être envisageable dans un futur proche, en sachant que le Maroc abrite un aéropôle capable de produire ce genre d’engins ?
” Le Maroc a aujourd’hui les capacités humaines et d’innovation pour construire une ambulance drone, dont le prix ne dépasserait guère trois fois celui d’une ambulance sur quatre roues “, répond le président de la région Casablanca-Settat. ” Nous pensons effectivement que ce type d’offre d’ambulance-drone peut répondre à une demande ciblée, mais risque de ne pas pouvoir être déployé à court terme à grande échelle “, commente Meïssa Tall, associé chez KPMG France.
Si l’aéromobilité urbaine intéresse déjà certains élus, les cabinets d’audit et de conseil qui publient régulièrement des études sur le continent ne prêtent en effet que peu d’intérêt à la question. ” Nous pensons que la mobilité aérienne urbaine fait partie des modes de mobilité envisageables dans un schéma de mobilité multimodal comme c’est le cas à Alger comme indiqué dans (notre) étude (L’Afrique, le nouvel eldorado pour les acteurs de la Mobilité ?, ndlr). Sachant que la mobilité aérienne n’est pas encore adaptée à toutes les villes selon leur relief “, nous explique Meïssa Tall.
En octobre 2022, Okan Partners avait publié en un rapport détaillé sur la mobilité urbaine en Afrique qui pourtant ne fait mention de la mobilité aérienne urbaine. ” Force est de constater que dans quasiment aucun pays du monde, le transport aérien n’est utilisé en ville, car très coûteux, à l’exception d’usage tels le transport de VIP, les services d’urgence de type SAMU, ou des forces de police ou de l’armée. Il ne nous semble donc pas que ce type de mobilité soit une urgence en Afrique, dans un contexte de budgets publics et privés restreints et où d’autres priorités existent, basiques et nombreuses, notamment autour de ce que l’on appelle les ” transports de masse ” : bus, BRT, métro, tramways, etc., mais aussi routes et trottoirs en bon état “, tient à expliquer Amaury de Féligonde, associé chez Okan Partners, un cabinet de conseil en stratégie et en finance dédié à l’Afrique.
Si, comme le rappelle Meïssa Tall, ces technologies sont encore en cours de développement et le cadre réglementaire est en cours de définition dans plusieurs pays, le passage à l’échelle resterait envisageable vers 2030. ” L’innovation pour l’innovation est dangereuse et coûteuse “, avertit Amaury de Féligonde. Pour lui, la priorité pour l’Afrique est non pas d’investir dans des moyens aériens – sauf à la marge, hélicoptère du SAMU par exemple – mais de mettre en place les infrastructures de transport de base: routes, autoroutes, bus, tramway, etc. – plutôt que d’investir des dizaines de millions d’euros dans des moyens de déplacement qui paraissent – sauf exception – très coûteux pour un usage un peu périphérique.
Source : https://afrique.latribune.fr/ Mounir El Figuigui/ 01 Mars 2023, 18:00
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3 – Éco/Tech/Salon du Bourget : taxis volants, drones de combat… ces aéronefs qui vont marquer l’édition 2023
Près de 2 500 exposants venus de 47 pays, 320 000 visiteurs attendus, la 54e édition du Salon international de l’aéronautique et de l’espace (SIAE) déploie ses ailes à partir de lundi au Bourget, au nord de Paris. Des taxis volants aux drones de combat en passant par les avions à hydrogène, petit tour d’horizon des stars de l’édition 2023.
Le célèbre avion de combat américain participera aux très attendues et spectaculaires démonstrations en vol aux côtés du F-16 Fighting Falcon, de l’Eurofighter Typhoon, et du Rafale. Développé par le constructeur américain Lockheed Martin, le F-35 Lightning II est un chasseur furtif de 5e génération parmi les plus performants au monde.
Polyvalent, redoutable dans l’attaque au sol et la supériorité aérienne, ce monoplace excelle également dans les missions de renseignement, de surveillance, de reconnaissance et de guerre électronique.
Dévoilé au Bourget pour la première fois en 2017, il sera piloté lors de cette édition 2023 par le major Kristin “Beo” Wolfe, première femme à présenter le F-35 en meeting.
En l’absence de la Russie, les États-Unis feront une bonne partie du spectacle à Paris, avec 13 appareils aux couleurs de la bannière étoilée sur les 158 dévoilés au grand public, ainsi que plus de 400 sociétés américaines représentées dans les domaines civils et militaires.
Le drone de combat Aarok
Ce sera l’une des sensations de cette édition 2023. Développé dans le plus grand secret par Turgis et Gaillard, l’Aarok est un drone MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance) 100 % français présenté comme une alternative au TB2 Bayraktar du Turc Baykar et au MQ-9 Reaper américain.
Cet aéronef maniable et robuste de 5,5 tonnes, lourdement armé et doté d’une endurance de 24 heures peut aisément décoller d’un terrain grossièrement aménagé, selon son constructeur. Autre point fort : son prix. Annoncé entre 5 et 10 millions d’euros, près de deux fois moins cher qu’un MQ-9 Reaper.
S’il parvient à tenir toutes ses promesses, ce drone tricolore a de sérieux arguments pour séduire les armées françaises alors que la guerre en Ukraine a démontré le rôle prépondérant des engins volants “low cost”. Il pourrait entrer en service dès la mi-2025, selon Patrick Gaillard, directeur général et cofondateur de la société, interrogé par le magazine Challenges.
Le Boeing 787-9 Dreamliner
Le premier Boeing 787-9 commandé par Riyadh Air est présenté lors d’une cérémonie à l’aéroport international de Riyad, en Arabie Saoudite, le 12 juin 2023. Positionné sur le marché des avions pouvant embarquer de 200 à 300 passagers, le 787 est un avion long-courrier réputé pour être l’un des moins gourmand en kérosène dans sa catégorie.
En mars, Riyadh Air, qui ambitionne de desservir 100 destinations d’ici 2030, a annoncé une commande géante allant jusqu’à 39 de ces avions gros-porteurs avec une option pour acquérir 33 Dreamliner supplémentaires. Selon la Maison Blanche, la commande s’élève au total à 37 milliards de dollars.
Son concurrent Airbus, qui joue à domicile, compte bien aussi profiter de la reprise du trafic aérien après les années noires des restrictions de voyage liées au Covid-19. L’avionneur européen devrait présenter une vingtaine d’appareils, dont l’A350-1000 ou encore l’A321 XLR.
L’avion à hydrogène DragonFly
Le Dragonfly est un prototype d’avion à hydrogène aux multiples moteurs destiné aux écoles de pilotage.
Carburants alternatifs, nouvelles architectures d’équipements… la décarbonation sera l’un des sujets majeurs du Salon du Bourget 2023, alors que le secteur aérien est aujourd’hui responsable de 3 % des émissions globales de CO2.
À ce titre, plusieurs prototypes d’aéronefs “vert” devraient être présentés au grand public, comme l’EcoPulse d’Airbus, Safran, et Daher, le Cassio de VoltAero, ou encore le Dragonfly de Blue Spirit Aero.
L’avion à hydrogène, une vraie fausse promesse écologique ?
L’entreprise française, fondée en 2020, dévoilera à l’échelle 1 son avion à hydrogène de quatre places équipé de douze moteurs électriques et capable d’atteindre une vitesse de croisière de 230 km/h.
Le premier vol d’essai est prévu fin 2024, puis en conditions réelles deux ans plus tard. À horizon 2030, la capacité de production visée est d’environ 120 appareils par an.
Le taxi volant Midnight eVTOL
Qui n’a jamais rêver de prendre un taxi volant pour s’éviter l’enfer des embouteillages ? Pour cette 54e édition, le Salon du Bourget fera la part belle aux nouvelles mobilités et aux taxis volants. Un espace de 1 000 m2 baptisé “Paris Air Mobility” leur sera dédié et présentera les différents modèles en cours de développement.
Parmi les acteurs qui comptent dans ce secteur prometteur, Stellantis et l’Américain Archer aviation dévoileront le Midnight eVTOL, un avion électrique capable de transporter quatre personnes à une vitesse de 240 km/h sur une distance de 160 km.
Des taxis volants pour Paris 2024 ?
Extrêmement silencieux grâce à l’envergure réduite de ces douze petites hélices, l’appareil volerait à environ 600 mètres d’altitude. Reste à obtenir l’aval de la FAA américaine (Federal Aviation Administration), ce que Stellatis et Archer espèrent d’ici à fin 2024, avant un décollage prévu l’année suivante.
Source ; https://www.france24.com/fr/ Publié le : 17/06/2023
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4 – Stellantis se lance dans les taxis volants en investissant dans Archer
Stellantis investit 150 millions de dollars dans la start-up Archer qui pourra utiliser ces fonds comme elle le souhaite sous réserve de la réalisation de certains objectifs en 2023. La start-up développe un taxi volant baptisé Midnight dont elle entend débuter la production en 2024.
150 millions de dollars. C’est la somme déboursée par Stellantis dans Archer. La start-up, qui cherche à mettre au point un aéronef électrique à décollage et atterrissage verticaux (eVTOL) pourra l’utiliser comme elle le souhaite en 2023 et 2024, sous réserve de la réalisation de certains objectifs attendus pour 2023. Dans le cadre de ce partenariat annoncé le 4 janvier 2023, Stellantis souhaite produire en série l’eVTOL d’Archer en tant que fabricant contractuel exclusif.
Aider pour la production
“Le renforcement de notre partenariat avec Archer en tant qu’investisseur stratégique et nos plans visant à développer notre participation au capital de l’entreprise sont la preuve que Stellantis ne cesse de repousser les limites pour offrir à tous des solutions de mobilité éco-responsables, sur la route comme dans les airs”, a commenté Carlos Tavares, CEO de Stellantis, dans un communiqué. Au-delà de cet investissement, le constructeur souhaite à l’avenir acquérir des titres Archer afin de se positionner comme un investisseur majeur sur le long terme.
Cela fait deux ans déjà que les deux partenaires travaillent ensemble. Deux années durant lesquelles Archer a déjà bénéficié de l’expertise du constructeur en matière de production, chaîne d’approvisionnement et de conception. Les partenaires expliquent qu’ils vont travailler ensemble pour construire le site de production situé à Covington, dans l’Etat de Géorgie aux Etats-Unis. La start-up souhaite y débuter la production de son taxi volant Midnight en 2024.
En renforçant son partenariat avec Stellantis, la start-up espère parvenir à respecter ses plans de commercialisation et réaliser des économies importantes lors de la montée en puissance de la production. Effectivement, au-delà de l’apport financier, Stellantis va apporter “son expertise et sa technologie de fabrication de pointe” ainsi que l’expertise de ses équipes.
Des constructeurs intéressés par les airs
Le Midnight est conçu pour accueillir quatre passagers et dispose d’une autonomie de 160 kilomètres. L’eVTOL est optimisé pour réaliser plusieurs trajets d’environ 30 kilomètres. La start-up ambitionne de déployer 6000 aéronefs d’ici 2030. Un objectif ambitieux. La compagnie aérienne United Airlines s’est montrée intéressée en signant un accord en vue de lui acheter jusqu’à 200 appareils une fois que l’eVTOL sera en opération et répondra à l’ensemble de ses exigences de sécurité.
Archer, qui est également soutenue par Fiat Chrysler Automobiles (FCA), n’est pas la seule start-up qui cherche à mettre au point un taxi volant. L’Allemande Volocopter s’est également lancée dans ce défis, tout comme EHang ou encore Lilium. Et plusieurs constructeurs automobiles ont montré des marques d’intérêts pour ce secteur de la mobilité comme Hyundai, Geely, Toyota, Volkwagen.
Source : https://www.usine-digitale.fr/ Léna Corot/ 05 janvier 2023/
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5 – Innovation : la moto volante parée au décollage
Des véhicules qui défient la gravité ont été présentés au salon Top Marques de Monaco.
Parmi eux, une moto volante. Voler au-dessus du désert, confortablement assis à bord d’un drone géant. Conduire une moto volante à deux mètres au-dessus du sol. Ces véhicules nous font passer de la fiction à la réalité. La moto volante a nécessité cinq années de développement. Découvrez là en exclusivité dans le reportage du 20H de TF1 en tête de cet article.
Un moteur hybride fait tourner les six hélices de la machine. Cette moto peut voler pendant une heure à 80 km/h. 300 kilos de technologie issus de l’imagination sans limite de Shukei Komatsu, son concepteur japonais. “C’était un rêve de créer quelque chose de réel, qui venait de films comme Star Wars que j’adore. Tout cela m’a inspiré”, explique-t-il. La moto coûte 700.000 euros et pourtant, malgré ce prix, il y a déjà des commandes, notamment pour la police de Dubaï.
Un hélicoptère électrique à 80.000 euros
Moins cher, il existe aussi un hélicoptère électrique à 80.000 euros. Il se pilote sans licence, pèse moins de 90 kilos et vole jusqu’à 100 km/h. La plupart des clients sont Américains. Des passionnés d’aviation et de nouvelles technologies, comme Rikard Steiber, qui vient tout juste de passer commande. “Dans les prochaines années, les déplacements quotidiens ne seront plus uniquement au sol, mais aussi dans les airs”, affirme-t-il.
Pour son concepteur, les engins volants de ce type existeront dans le monde entier dans moins de dix ans. Mais pour l’instant, c’est interdit dans la plupart des pays européens, comme en France. “Je pense que cela deviendra une réalité, à condition que les réglementations évoluent, partout dans le même temps”, déclare Tomasz Patan.
Autre nouveauté : un engin capable de transporter jusqu’à 200 kilos de marchandise. L’un des objectifs est de se substituer aux camionnettes de livraison. Au milieu des voitures du salon Top Marques de Monaco, ces prototypes ont de quoi surprendre. “Je ne sais pas si ça va être le marché de demain et que toutes les voitures que vous voyez là autour de nous vont disparaître, je ne crois pas. Je pense que ce sera un mix, mais c’est vrai qu’il va falloir réglementer ça”, conclut Salim Zegdhar, président délégué du salon Top Marques.
Source : https://www.tf1info.fr/ Léa Tintillier/ Ludovic Romanens, Julien Bervillé/ Publié le 13 juin 2022
https://www.tf1info.fr/transports/video-innovation-quand-les-motos-se-mettent-a-voler-2222783.html
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